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Assurance scolaire : Marc Lanvin (Banque Casino) présente à Assurland la garantie cyberharcèlement

03 sept. 2020 Théophile Robert 170 vues

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À l'ère de l'avènement des réseaux sociaux, les jeunes sont de plus en plus exposés à un nouveau type de harcèlement : le cyber-harcèlement. Cette forme de violence psychologique répétée peut être particulièrement insidieuse et se déroule principalement sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat ou même Tiktok. Assurland a donc interrogé Marc Lanvin, directeur général adjoint de Banque Casino à ce propos. Cette banque des consommateurs propose notamment une assurance scolaire disposant d'une garantie contre le cyber-harcèlement.

Quelles sont les formes de cyber harcèlement les plus récurrentes ?

Les formes de cyber harcèlement les plus récurrentes sont essentiellement sur les réseaux sociaux. Un sondage OpinionWay publié sur 20 Minutes au début de l'année 2019 avait par exemple analysé que les insultes représentaient 29 % des formes de cyber harcèlement, les moqueries 27 %, les photos compromettantes 21 %, la diffamation 13 %, le harcèlement 11 % et le revenge porn 2 %. On y apprenait également que ces faits se produisaient à majorité sur Facebook.

Comment se forment les phénomènes de cyber harcèlement ?

Le cyber harcèlement émerge généralement entre camarades de classe sur les réseaux sociaux. Des photos compromettantes peuvent par exemple être diffusées. On sait par exemple que les plaintes auprès de e-Enfance ont augmenté de 50 % durant la période de confinement ; il y a du harcèlement de type sexuel provenant notamment d'adultes. Le prédateur demande à l'enfant des photos dénudées ou autres pour ensuite faire du chantage et obtenir des faveurs supplémentaires au regard des photos compromettantes qu'il détient, à l'instar du récent scandale concernant ExperimentBoy, un Youtubeur français accusé d'avoir profité de sa notoriété pour faire des avances à des mineurs.

Pourquoi proposer une garantie contre le cyber-harcèlement ?

En 2019, nous avons demandé aux parents ayant souscrit une assurance scolaire pour leur enfant ce qu'il manquait à cette assurance. 25 % ont répondu qu'il désireraient une protection contre le harcèlement et cyber-harcèlement. Nous avons donc réalisé qu'il y avait une demande réelle des parents et des Français en général. C'est une inquiétude qui semble concorder avec les chiffres et les parents sont souvent démunis face à ces phénomènes.

Nous avons donc travaillé sur une garantie désormais incluse dans tous nos contrats d'assurance scolaire qui protège les parents, les enfants et propose à la fois assistance juridique et soutien psychologique. Nous les aidons également dans les démarches sur les réseaux sociaux pour faire supprimer ou enfouir le préjudice. Et cette année, au vu de l'ampleur du phénomène et de l'inquiétude croissante, nous nous sommes associés à e-Enfance l'association de lutte contre le harcèlement et le cyber harcèlement des jeunes. Ils sont venus chez nous, à Bordeaux pour sensibiliser les salariés ; nous les soutenons aussi financièrement pour qu'ils continuent à faire de la prévention contre ce risque.

Quel est le premier réflexe à avoir face à une situation de cyber harcèlement à l'école ?

Premièrement, il faut faire attention à l'équipement des enfants. Il n'est pas obligatoire d'avoir un smartphone à 11 ans. Certains parents arguent qu'il faut pouvoir joindre un enfant à 11 ans. Mais la réalité est toute autre : les enfants qui ont des smartphones ne répondent pas à leurs parents, ils passent leur temps sur les réseaux sociaux. Donc plus tard les enfants sont équipés et plus les parents s'investissent sur le sujet, mieux c'est.

Il existe un autre argument en faveur des smartphones pour les plus jeunes : celui de la familiarisation des enfants avec ces outils. C'est un mauvais argument. Une partie des adultes d'aujourd'hui ne sont pas issus de la génération du smartphone, mais il ne leur a pas fallu plus d'une dizaine de minutes pour prendre en main leur premier modèle du genre.

En cas de préjudice, le bon réflexe à avoir est de garder des preuves, comme des captures d'écran. Notre service propose ensuite, soit d'appeler e-Enfance, soit de nous appeler pour gérer le sinistre. Nous avons l'habitude de le faire et pouvons intervenir au bon endroit vis-à-vis des réseaux sociaux incriminés. Généralement, cela suffit à se faire entendre des réseaux sociaux, d'autant plus qu'ils sont sensibilisés à ce sujet. En moins de 24 heures, ils suppriment les messages incriminés. Et si cela ne suffit pas, nous proposons une garantie qui permet de faire intervenir des acteurs spécialisés dans l'enfouissement de données, afin de faire disparaître au plus loin la diffusion de ce cyber-harcèlement.

Comment fonctionne votre garantie d'assurance scolaire dédiée au cyber-harcèlement ?

Chez nous, pour qu'un phénomène soit considéré comme cyber-harcèlement, il faut qu'il y ait une occurrence multiple ou répétée (à partir de deux actes). La partie purement légale dépend de nos garanties assistance juridique et assistance psychologique. Nous proposons un hub et une aide dans les démarches juridiques. S'il faut par exemple porter plainte, nous prenons ces démarches en charge. Nous intervenons également auprès des réseaux sociaux, soutenons psychologiquement l'enfant et les parents.

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux parents quant à l'usage des réseaux sociaux qu'ont leurs enfants ?

Être pédagogue et vigilant. Le premier conseil donné est de ne pas laisser les enfants, notamment à un plus jeune âge, seuls avec un appareil connecté. Il faut par exemple confiner le smartphone ou l'ordinateur dans une pièce à vivre et ne pas l'autoriser quand l'enfant est seul dans sa chambre.

Et cela concerne tous les appareils ! On peut également penser aux consoles de jeu, notamment à la Nintendo Switch qui permet entre autres de naviguer sur Internet. Nintendo propose tout de même un outil de contrôle parental sur la Switch. Il est possible d'avoir le contrôle sur le temps alloué à la navigation sur Internet ou sur les contacts avec lesquels l'enfant peut ou ne peut pas discuter. En l'occurrence, les éditeurs ont fait pas mal de progrès en la matière.

Il faut que ces parents parlent avec leurs enfants et remplissent leur rôle pédagogique. Il faut imposer des règles sur l'usage de ces outils permettant potentiellement de parler à des inconnus. Sur Fortnite par exemple, une association a créé un personnage, l'Ange bleu, qui peut dialoguer avec les enfants s'il y a des signalements sur des problèmes de maltraitance. On a tous entendu parler de cas plus fréquents pendant la période de confinement.

Les réseaux sociaux utilisés par les plus jeunes sont caractérisés par leur instantanéité (Snapchat, stories Instagram...). Comment intervenir assez vite lorsque certains contenus peuvent avoir des conséquences dramatiques en seulement 24 heures ?

Dans ce cas, il faut intervenir avec les réseaux sociaux individuellement. Nos conseillers sont armés pour opérer avec ces plateformes : on ne travaille pas de la même façon avec Instagram, TikTok ou Facebook. Et aujourd'hui, les réseaux sociaux jouent plutôt le jeu, en particulier face à des acteurs tels que des assureurs, qui ont moyen de les « challenger », si on peut dire.

Finalement, cet aspect instantané ne gène pas tant que ça l'intervention d'acteurs pour résoudre ces situations de cyber harcèlement. Nous sommes entre professionnels et avons pignon sur rue. Si un couple de parents peut être démuni seul, un acteur comme nous à la fois assureur et annonceur a les moyens de faire entendre sa parole plus rapidement.

Le cyber harcèlement ne marque pas physiquement est peut être difficile à détecter. En tant que parent ou agent extérieur, comment savoir si un enfant se trouve dans une telle situation ?

Il faut être vigilant. L'enfant peut développer des comportements inhabituels, si son humeur change, s'il ne mange plus, s'il ne veut plus aller à l'école... Si son comportement évolue significativement, il faut que les parents soient aux aguets. Leur rôle est évidemment essentiel. L'enfant qui s'enferme et avec lequel on ne peut communiquer représente le risque le plus grand.

e-Enfance est également assez pédagogique dans le fait d'expliquer aux enfants qu'il ne faut pas relayer des photos compromettantes, des insultes... Chacun est acteur. Il y a beaucoup d'enfants qui peuvent être harceleurs sans s'en rendre compte. Il faut que enfants soient sensibilisés à la fois en tant que victime et que coupable.

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