Madoff le retour ! En France, sur la commune de Bar-sur-Aube !
Un ancien salarié de la compagnie d’assurance Axa est poursuivi pour abus de confiance et escroqueries, dont le montant entre 1997 et 2007 est estimé à 990 000 euros ! Les victimes ? Une cinquantaine de retraités. Trois ans de prison requis contre le mini-Madoff aubois. Jugement le 28 février 2012. En attendant, retour sur les faits !
Si le personnage, Pascal Tarte, 51 ans, se montre plein de bonne volonté pour répondre aux questions du président du tribunal, la réalité est plus complexe. Ses réponses sont apparues aussi évasives que nébuleuses et confuses, raconte le quotidien L’Est-Eclair.
Quand l’assureur se sert au passage !
Manifestement, l'air de rien, il semble bel et bien s'employer à noyer le poisson et à embrouiller un peu plus une affaire déjà compliquée. Pour couronner le tout, l'ex-salarié d'Axa s'exprime à voix basse, sur un ton monocorde : son discours est soporifique. Est-ce ainsi qu'il a réussi à endormir ses clients ? Ils sont une cinquantaine à s'être constitués parties civiles. Parmi eux, une majorité de personnes âgées, domiciliées dans la région de Bar-sur-Aube, qui le connaissaient bien, depuis longtemps et avaient toutes confiance en lui !
Les fonds qu'elles lui avaient confiés s'échelonnent entre quelques milliers et plusieurs centaines de milliers d'euros. L'
assurance, c'est le secteur d'activité de Pascal Tarte depuis toujours. Il a débuté à l'UAP et a poursuivi sa carrière comme salarié chez Axa. Il était
poursuivi pour des abus de confiance et des escroqueries dont le montant entre 1997 à 2007 est estimé à 990 000 €. Il en a remboursé une partie, Axa aussi.
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Axa victime de son employé
D’ailleurs l’avocat de la compagnie d’assurance a fait valoir :
« Axa aussi est victime. La compagnie d’assurance a décaissé 875 000 € d'indemnités ». « Il a fait de faux avis de situation, de faux
contrats et progressivement, il s'est enfermé dans ses mensonges. Il y a bien eu engrenage mais uniquement de son fait et parce qu'il recherchait un enrichissement personnel », a dénoncé Vincent Jacquey, représentant du ministère public. « Il a pu bénéficier de 990 000 €.
Il en a remboursé 45 % mais le reste, 564 000 €, a disparu », a-t-il ajouté en évoquant « un homme sans moralité ». Il a requis
trois ans de prison dont dix-huit mois ferme et l'interdiction d'une activité dans l'assurance. Suite et dénouement de l'histoire le 28 février 2012.
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