Difficulté financière, situation d’aidant, maladie grave, perte de sens, conciliation vie professionnelle et vie personnelle,…, les fragilités des salariés sont une réalité de l’entreprise. Selon Malakoff Médéric, 56 % des salariés se trouvent actuellement confrontés à l’une au moins de ces fragilités. Coup de projecteur.
Selon l’étude de Malakoff Médéric consacrée aux situations de fragilité des salariés, 56 % des salariés déclarent en connaître actuellement au moins une. Plus précisément, 14 % des sondés disent se trouver en grande difficulté financière, 9 % évoquent une situation d’aidant, 8 % souffrent d’une maladie grave ou d’une affection longue durée (ALD) et 8 % ont récemment été endeuillé.
Du côté des dirigeants d’entreprise, ils sont 89 % à déclarer avoir dans leurs effectifs un salarié en situation de fragilité personnelle évoquant pêle-mêle :
La part des salariés qui déclarent être en situation de fragilité professionnelle représente 38 %. Ils évoquent les difficultés suivantes :
Une majorité de dirigeants d’entreprise (ndlr : 60 %) confie employer des salariés qui connaissent actuellement ou ont connu récemment une fragilité de type professionnel résultant :
Ces situations de fragilité évoquées tant par les salariés que par les dirigeants d’entreprise impactent le quotidien des premiers cités ainsi que celui des entreprises. En effet, plus de la moitié des employés interrogés considère que les fragilités pèsent sur leur vie professionnelle entraînant :
Un peu plus de 40 % des dirigeants signale que les situations de fragilité évoquées impactent l’ambiance, les relations entre collègues ainsi que l’engagement et la productivité des salariés concernés.
En outre, plus des 30 % des dirigeants ajoute que ces situations de fragilité ont un impact sur l’entreprise dans sa globalité, sur son organisation ainsi que celle du travail, sur la QVT, sur le climat social et in fine sur les performances de l’entreprise.
Enfin, la majorité des salariés dont un collègue se trouve en situation de fragilité (ndlr : 61 %) indique que cela se répercute sur leur travail (répartition des tâches, charge de travail,…).
Majoritairement, dirigeants (ndlr : 94 %) et salariés (ndlr : 73 %) estiment que l’entreprise est légitime lorsqu’il s’agit de venir en aide aux salariés qui doivent affronter des fragilités d’ordre professionnel. De plus, 52 % des dirigeants considère que cette légitimité de l’entreprise vaut aussi pour les fragilités personnelles contre 41 % des salariés.
En ce qui concerne l’accompagnement des situations de fragilités, la moitié des dirigeants mentionne la crainte de sembler intrusif comme étant le premier frein. Les salariés évoquent quant à eux la peur du licenciement (45 %), le refus d’évoquer leur situation personnelle (44 %) et la crainte d’une pénalité de leur évolution professionnelle (39 %).
Même si la réticence des salariés à faire état de leurs fragilités complique leur détection ainsi que le déploiement d’actions adaptées, les dirigeants disent avoir été sollicités pour répondre à des fragilités tant professionnelles (54 %) que personnelles (45 %).
Enfin, 87 % des dirigeants pense qu’il est utile de mettre en place des actions pour l’accompagnement des situations de fragilité et 74 % d’entre eux ont mis en place au moins 3 actions (avances de frais ou sur salaire, aménagements du temps de travail et aménagements de poste).
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