Dans son nouveau numéro, 60 millions de consommateurs pointe du doigt certains médicaments sans ordonnance et des compléments alimentaires. Des produits jugés « inefficaces » et même « dangereux ».
60 Millions de consommateurs montent au créneau pour dénoncer des médicaments sans ordonnance et compléments alimentaires. Des produits jugés « inefficaces » et « dangereux ».
Le magazine a passé au crible 72 compléments alimentaires et 60 médicaments vendus sans ordonnance. On apprend que « seuls 10% des médicaments sans ordonnance (…) sont à privilégier en automédication ». A noter que 35 médicaments sont classés comme étant « à proscrire ».
Les médicaments contre la toux ont particulièrement attiré l’attention : « notre constat a été assez effarant car tous ces médicaments ont été classés rouge » explique Christelle Pangrazzi, sa rédactrice en chef. Des produits qui n’ont jamais prouvé leur efficacité sur le mal de gorge.
Concernant les compléments alimentaires, « si 25% peuvent être utilisés faute de mieux, 55% sont à proscrire et seulement 20% sont conseillés ».
L’association pointe aussi la présence fréquente de substances qui peuvent causer de graves effets indésirables. Le magazine prend l’exemple de la pseudoéphédrine, destinée à atténuer des symptômes du rhume peut entraîner des problèmes cardiovasculaires. Les additifs (E320, E218, E110) sont possiblement cancérogènes.
Les plantes peuvent-être aussi responsables de problèmes de santé. C’est le cas du millepertuis qui favorise le sommeil et atténue le stress. Une plante qui peut aussi diminuer l’effet des contraceptifs oraux.
Pour stopper les risques, l’association prône pour un changement de réglementation avec :
Depuis le 15 janvier 2020, les médicaments contenant du paracétamol et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens ne sont plus vendus en libre-service. Des produits qui se trouvent dorénavant derrière le comptoir.
A l’époque, la mesure a pour objectif de « renforcer le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients » précise l’Agence du médicament. L’occasion de prévenir les clients des risques d’une mauvaise utilisation du produit : « Ces médicaments sont sûrs et efficaces lorsqu’ils sont correctement utilisés mais présentent des risques lors d’une utilisation inadéquate ».
Un mois plus tard, l’ANSM met en garde sur certains médicaments contre le rhume. L’agence du médicament met en garde sur les « les risques rares mais graves ». A l’époque, elle demande un renforcement de l’information pour les malades comme pour les pharmaciens.
On estime que 8 Français sur 10 ont recours à l’automédication d’après les chiffres de la Fédération des fabricants d’automédication. Une pratique très appréciée par les femmes qui sont 85% à utiliser l’automédication. Les hommes sont 75% à avoir recours à cette pratique.
Sans grande surprise, elle trouve largement son public durant la période hivernale. Un public qui cherche souvent à se débarrasser d’un mauvais rhume ou d’une toux.
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