En quelques années, la cigarette électronique s’est imposée comme une véritable alternative à la cigarette traditionnelle. En France, 1,7 million de fumeurs ont opté pour cette solution. Cependant, des interrogations persistent sur la nocivité du produit.
Alors que le prix du paquet de cigarettes a passé la barre symbolique des 10 euros, la cigarette électronique se place comme une alternative pour arrêter de fumer. En quelques années, elle est devenue un véritable sevrage tabagique. La preuve, selon les chiffres de Santé Publique France, 700.000 français ont réussi à décrocher entre 2010 et 2017. Aujourd’hui, on estime que le pays compte 1,7 million de vapoteurs quotidiens.
Plusieurs études ont été menées pour chiffrer l’impact de la cigarette électronique. À commencer par des données récoltées auprès de 25.000 vapoteurs qui révèlent que 80% d’entre eux ont réduit leur consommation de cigarettes. En moyenne, les fumeurs ont réussi à passer d’un paquet à neuf cigarettes.
Des chercheurs britanniques se sont également penchés sur les aides utilisées par 19.000 fumeurs. Ils ont ainsi découvert que :
Parmi les 19.000 fumeurs, 16% ont réussi à stopper la clope et 16,8% ont arrêté sans le moindre substitut nicotinique. Pour ceux qui ont souhaité un petit coup de pouce, c’est la cigarette électronique et la varénicline qui ont été les plus efficaces avec 95% et 82% de taux de réussite.
Le ministère de la santé anglais préconise l’utilisation de l’e-cigarette. Selon l’agence Public Health England, le vapotage est au moins 95% moins nocif que le tabagisme. Faut-il donc se ruer vers cette solution ? Les autorités britanniques rappellent que « cela ne signifie pas que les e-cigarettes sont sûres ». Face à ces déclarations, les Anglais semblent sceptiques. Près de 44% des fumeurs estiment que la vapotage est aussi que de fumer.
Des interrogations partagées par la ville de San Francisco aux États-Unis. En raison d’une hausse de jeunes vapoteurs, le conseil municipal a décidé de prendre une décision radicale en interdisant purement et simplement la vente de cigarettes électroniques. Selon les statistiques de 2018, le vapotage a bondi de 78% chez les jeunes. Les ados qui tenteraient de contourner la loi seront passibles d’une amende de 1 000 dollars.
Aujourd'hui, de plus en plus de pays interdisent la cigarette électronique. C'est le cas de l'Australie qui interdit de fumer dans les lieux publics. Le Japon interdit les cigarettes électroniques contenant de la nicotine et l'Autriche n'autorise pas l'e.cigarette dans les restaurants, bars et lieux publics depuis mai 2018.
Si la cigarette électronique semble être La solution préférée des fumeurs, elle pose encore questions. La e.cigarette est-elle nocive pour la santé ? Est-elle vraiment efficace ? Aide-t-elle vraiment les fumeurs ? Quels sont les effets de la cigarette électronique ? Les hôpitaux de Paris (AP-HP) se penchent sur ces questions. ils ont lancé il y a quelques mois, une étude dont les résultats sont attendus dans quatre ans.
Il y a cinq ans, un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconisait un encadrement strict de l’usage de la cigarette électronique. A l’époque, il voulait interdire son utilisation en milieu clos mais aussi la vente à des mineurs.
En 2017, le nombre de fumeurs a atteint 12.2 millions soit 1 million de personnes en moins en l’espace d’un an. Une diminution sans précédent depuis une quinzaine d’années. Des résultats très encourageant pour le gouvernement.
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