Dimanche 1er septembre, le régime de Sécurité sociale étudiante a officiellement disparu. Les 2,7 millions d’étudiants résidant en France sont ainsi automatiquement rattachés à la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de leur lieu d’habitation.
Clap de fin pour le régime étudiant de sécurité sociale (RESS). Comme le prévoyait la loi pour l’orientation et la réussite des étudiants (ORE) de 2017, le régime de Sécurité sociale étudiante vient de définitivement disparaître. Désormais, les étudiants résidant en France sont automatiquement rattachés à la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de leur lieu d’habitation. Pour eux, la seule démarche est de mettre à jour leur carte vitale. Cette disparition ne met toutefois pas fin aux mutuelles étudiantes. Alors que jusqu’à présent ces dernières géraient à la fois la part obligatoire de remboursement et la part complémentaire, elles continueront de gérer la partie de remboursement complémentaire.
Cette réforme était entrée vigueur progressivement. Depuis la rentrée 2018, l’ensemble des nouveaux étudiants, c’est à dire ceux qui débutaient l’enseignement supérieur, conserve son régime actuel, le plus souvent celui de ses parents. Une règle qui fonctionne toujours pour cette rentrée. La nouveauté concerne les étudiants ayant débuté leur étude avant le vote de loi, soit avant mars 2018. Ces derniers passent donc désormais au régime général. Leur caisse d’assurance maladie leur enverra au cours du mois, un mail afin de « leur présenter leurs nouveaux contacts et les services proposés ». Les étudiants étrangers doivent quant à eux s’affilier à l’Assurance maladie via le site etudiant-etranger.ameli.fr. Pour ce qui est de la mutuelle, l’étudiant devra choisir entre une protection individuelle auprès d’un assureur étudiant ou classique, ou bien alors devenir ayant droit sur la complémentaire de ses parents.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
Ce clap de fin pourrait toutefois mettre fin à certaines mutuelles étudiantes. L’année dernière, la Smeco (Centre-Ouest) et la Smereb (Bourgogne Franche-Comté) avaient fusionné par voie de fusion-absorption avec la Smerra (Rhône-Alpes Auvergne). Un choix également fait par la Smerep (région parisienne), la MEP (Provence Alpes-Côte-d’Azur) et la Smerag (Antilles-Guyane) qui se sont rapprochées sous la marque Heyme. La Mutuelle des étudiants (LMDE), seul organisme national, pourrait, elle, disparaitre.