Après les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen, un cinquième vaccin est autorisé en France, le vaccin Novavax. Petite particularité de ce dernier : il est « sous-unitaire » et non à ARN messager. Il repose donc sur une technologie plus « classique » et éprouvée, qui a notamment fait ses preuves au sein des vaccins contre la coqueluche, la méningite ou encore l'hépatite B.
Ce vendredi 14 janvier 2022, la HAS a autorisé l'utilisation du vaccin Novavax contre le Covid-19 en France. C'est donc le cinquième vaccin autorisé en France, bien que seuls ceux de Moderna et Pfizer soient véritablement utilisés.
Les premières injections du vaccin Novavax pourraient se tenir « début février », d'après les dires du ministère de la Santé. La France devrait en recevoir (3,2 millions de doses » au premier trimestre et a posé une option pour recevoir « 3,2 millions de doses supplémentaires » au deuxième trimestre, toujours d'après le ministère. Si les premières livraisons devraient arriver « fin janvier », « des signaux indiquent qu'il pourrait y avoir des retards », a indiqué le gouvernement.
Il sera réservé aux personnes n'ayant reçu aucune dose de vaccin, pour les deux premières doses s'ils ont 55 ans ou plus. Pour les moins de 55 ans, la vaccination avec le vaccin Novavax sera aussi possible, mais pas avec Janssen, sauf « exceptionnellement » après que le patient ait été informé des risques d'effets secondaires accrus pour cette tranche d'âge. Néanmoins, Novavax ne pourra jamais être utilisé comme rappel, faute d'essais cliniques.
N'utilisant pas la technologie ARNm, ce nouveau vaccin est plutôt perçu comme une alternative, car la HAS estime que l'on doit « privilégier » les vaccins ARNm. Toutefois, Novavax et Janssen « représentent une option supplémentaire » pour les ceux qui « ne souhaitent ou ne peuvent recevoir » de vaccins ARNm, ou « celles qui ont connu un événement indésirable grave après une première injection ». Ce nouveau vaccin est également « indispensable de compléter la couverture pour la primovaccination et d'accélérer la campagne de rappel ».
En effet, le vaccin Novavax, nommé « Nuvaxovid » est basé sur une technologie plus traditionnelle que l'ARNm, controversé auprès de certains. Il est dit « sous-unitaire » et fonctionne grâce à une protéine recombinante. En d'autres termes, il contient une des protéines du virus et non le virus entier, puis est injecté dans l'organisme pour provoquer une réponse immunitaire.
Les vaccins contre la coqueluche, la méningite à méningocoque et l'hépatite B utilisent notamment cette technologie. Cet élément pourrait peut-être convaincre certains réticents à la vaccination et qui refusent de se faire inoculer un vaccin ARNm, à la technologie bien plus récente. Ce vaccin pourrait « être un solide encouragement pour les non-vaccinés ou ceux qui n'ont pas fait leur rappel ! », espérait à l'occasion de son approbation dans l'UE la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
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