Difficile d’échapper au rhume des foins cette année. Plus sévères à cause des conditions météorologiques, les fortes concentrations de pollen font souffrir les personnes allergiques. Et ce n’est pas fini.
Nez qui coule constamment, éternuements, démangeaisons, crises d’asthme : ces symptômes, les allergiques au pollen les connaissent bien, et particulièrement en cette année 2022. Selon le ministère de la santé, environ 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 % des adultes sont sensibles aux allergies au pollen en France.
Les allergologues alertent sur une déferlante d’appels de patients, sensibles à l’air ambiant. Même s’il n’est pas encore possible de quantifier cette augmentation, elle apparaît assez nettement pour le milieu. L’explication pourrait venir de plusieurs éléments, à commencer par le contexte. “En 2020, il y avait le confinement, donc les gens sont moins sortis. Et l’an dernier, le port du masque a pu protéger contre les allergies”, explique Pascale Couratier, directrice générale de l’association française pour la prévention des allergies, à l’AFP.
Hors contexte de crise sanitaire, la diffusion des pollens dépend des conditions climatiques. En effet, la chaleur aide à la pollinisation, elle a donc fortement contribué à la dispersion des pollens de graminées avec son apparition précoce cette année. L’alerte rouge a même été déclenchée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), surveillant les particules biologiques dans l’air. Ce dispositif a encore de beaux jours devant lui ; le réchauffement climatique va provoquer des saisons allergiques plus longues et plus fortes, dans les années à venir.
Samuel Monnier, porte-parole du RNSA, déclare à l’AFP : “En 30 ans, on a déjà observé que les quantités de pollens de bouleau avaient augmenté de plus de 20 %”. Il explique également le bouleversement territorial des arbres et des plantes à cause du climat : “De plus en plus d’ambroisies, qui sont des plantes très allergisantes, se déplacent vers le nord, y compris en altitude”.
Il n’existe qu’un traitement à long terme contre les allergies au pollen, c’est la désensibilisation, suivie par un allergologue ou un médecin. Cela permet à la personne de s’exposer régulièrement, et sur plusieurs années, à l’allergène à faibles doses pour que le corps s’y habitue et ne lutte plus contre celui-ci.
Les traitements symptomatiques permettent quant à eux d'atténuer les symptômes au quotidien pendant les périodes de pollens. Il est aussi conseillé d’adopter les quelques gestes suivants :
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