Avec la mise en place de loi alimentation qui oblige les distributeurs à mieux rémunérer les producteurs, les prix des alcools ont flambé. Si les champagnes sont plus ou moins épargnés, les bières, les rhums ou les gins ont subi de fortes augmentations.
Les partisans d’une hausse des prix de l’alcool ont vu leur souhait exaucé. Selon les calculs de Nielsen qui mesure et analyse les données des produits alimentaires, le prix des alcools a bondi de 3,2% en moyenne depuis février 2019. Si les champagnes s’en sortent plutôt bien avec une hausse de 1,1%, ce n’est pas le cas des mousseux (+5,3%) ou encore du pastis (+6,8%). Les amateurs de bière (+7,3%), de rhum (+8,6%) et de gin (8,8%) ont vu les prix s’envoler. Au final, le consommateur doit débourser de 1 à 3 euros supplémentaires pour acheter une bouteille.
Des hausses qui sont la conséquence de la loi alimentation. Une loi qui oblige désormais les distributeurs à mieux rémunérer les producteurs. Comment ? En réalisant 10% de marge sur la revente de plusieurs produits de grande consommation dont les alcools.
Une information qui arrive au moment même où une campagne du ministère de la santé veut insister sur les risques méconnus de la consommation d’alcool régulière. Alors que l’alcool est responsable de 41 000 décès par an, près d’un quart des François boivent trop. Ils sont 19,2% à boire plus de verres d’alcool en une journée. Or, les autorités publiques rappellent qu’une personne ne doit boire que deux verres par jour, pas plus de 10 par semaine avec des jours sans la moindre consommation. Rappelons que l’alcool est :
Si en France la consommation de l’alcool est en recul, elle reste encore très importante. Selon une enquête, 68% des sondés estiment qu'il existe «une tolérance excessive » pour les excès liés à l’alcool en raison du poids économique du secteur et l’importance du lobbying.
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