Les épreuves du baccalauréat ont commencé aujourd’hui dans l’Hexagone. Face au stress des examens, à la fatigue ou encore à l’insomnie, nombreux sont les lycéens qui choisissent de prendre des médicaments. Bien entendu, un tel comportement n’est pas sans risque. Coup de projecteur.
Dans le cadre des révisions du bac ou des examens proprement dits, certains élèves font le choix des médicaments pour « se remettre sur pied » ou « passer une bonne nuit ». Il peut s’agir de pilules anti-fatigue, de « smart-drugs », d’anxiolytiques ou de tranquillisants.
Mais, comme le rappelle Alexandre Malmartel, chef clinique universitaire à Paris Descartes cité par Studyrama, aucune étude scientifique n’est parvenue à prouver que l’un de ces traitements améliorait les « compétences intellectuelles ».
Plus loin, la prise de médicaments n’est pas anodine pour la santé et des effets secondaires variables selon le médicament pris et la quantité consommée peuvent apparaître (effets indésirables graves pour les pilules anti-fatigue, troubles digestifs, anxiété, troubles de la concentration,…). Autrement dit, rien de bon lorsqu’il s’agit d’affronter une semaine chargée d’examens.
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Au-delà de ces effets secondaires non négligeables - notez que les « smart-drugs » peuvent s’accompagner d’effets indésirables mortels - un phénomène d’addiction physique ne doit pas être écarté.
Comme le signale Alexandre Malmartel, les « smart-drugs » entraînent une dépendance, incitent à poursuivre le traitement au-delà de sa date de fin et peuvent être responsables d’un syndrome de sevrage lorsque leur consommation cesse.
Comme la prise médicamenteuse est loin d’être conseillée et ne présente aucun intérêt réel pour vos performances aux épreuves du baccalauréat, vous pouvez faire une croix sur cette option.
Toutefois, notez que des alternatives, plus saines et respectueuses de votre santé, existent. On peut citer par exemple les méthodes de relaxation et de concentration qui peuvent aider les lycéens à développer durablement la confiance en leurs capacités. D’autres moyens plus sains que les médicaments existent mais leur efficacité est encore sujette à caution : il s’agit de la phytothérapie, de l’homéopathie ou encore de la caféine.
Il ne faut pas oublier non plus de veiller à avoir une bonne hygiène de vie en privilégiant une alimentation équilibrée, des nuits de sommeil réparatrices et la pratique d’une activité physique qui aidera à diminuer le niveau de stress.
A côté de la prise non recommandée de médicaments, passer les épreuves du baccalauréat oblige à adopter ou éviter certains comportements, à faire une croix ou non sur certains objets :