La situation devient de plus en plus critique. 530 signalements ont été effectués auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament. Parmi les ruptures, le médicament principal pour la maladie de Parkinson.
530 médicaments introuvables en pharmacie. C’est le constat alarmant qu’a pu réaliser l’Agence nationale de sécurité du médicament. En effet, le nombre de signalements pour des ruptures de stock ou des tensions dans l’approvisionnement ont atteint des records. Pour preuve, les signalements ont été multipliés par 10 en moins de dix ans. En première ligne se trouvent les médicaments pour les malades de Parkinson. Le Sinemet, le médicament principal pour la maladie est en rupture de stock. Le collectif Parkinson qui regroupe sept associations a d’ailleurs lancé, avec l’aide de professionnels de la santé, une pétition pour alerter sur ces pénuries de médicaments. Outre les médicaments pour la maladie de Parkinson, d’autres sont concernés par ce manque de médicaments. Les médicaments anticancéreux, des vaccins comme le BCG et des antibiotiques sont également touchés. Certains patients n’hésitent plus à se faire soigner hors des frontières. Mais comment expliquer une telle pénurie ?
Plusieurs éléments peuvent expliquer ce phénomène de pénurie. Il faut savoir que la très grande majorité des molécules sont fabriquées à l’étranger. Les laboratoires se trouvent aux États-Unis ou en Asie. La France est soumise aux aléas de la production mais surtout les fabricants vendent aux plus offrants. Pour pallier ce manque de médicaments, la mission du Sénat chargée de travailler sur le sujet propose 30 idées :
Des propositions qui devraient faire l’objet d’amendements au projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
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