La période est au regain de l’inflation, cela n’aura échappé à personne. La hausse des prix de l’énergie, de l’essence, de certaines denrées alimentaires… mettent le pouvoir d’achat sous pression. Alors que plusieurs secteurs sont concernés, le gouvernement se tourne à nouveau vers celui de l’assurance pour donner un peu de souffle aux ménages. Mais demander à toute une profession de s’entendre sur des prix s’appelle un cartel et est formellement interdit par la loi.
Par ailleurs, l’équilibre de la protection sociale est mis à mal avec une sinistralité en hausse sur la prévoyance collective (-2,8% de cotisations encaissées l’an passé). C’est une des raisons pour laquelle nous estimons que la hausse des prix devrait être plus importante du côté des entreprises qu’en individuel où elle sera de 2 à 3%.
Il serait pourtant facile pour le gouvernement d’alléger le prix des complémentaires. Car ce qu’il ne dit pas, c’est que s’ils ne sont pas soumis à la TVA, les contrats d’assurances n’en restent pas moins des produits fortement taxés. Sur la cotisation finale payée par l’assuré, un grand nombre de prélèvements tombent directement dans les caisses de l’Etat : taxe spéciale sur les conventions d’assurances, taxe attentat,... Sur ce point, la France fait figure de championne au regard de ses voisins européens.
Tous les produits d’assurance sont concernés (cf. infographie). La responsabilité civile en auto, qui est obligatoire et censée être adaptée aux petits budgets, est taxée à hauteur de 35%, contre 7,65% en Espagne. En assurance habitation, obligatoire également pour les locataires et copropriétaires, il faut compter 30% de taxes. En santé, c’est de 13,27 à 20% selon que les contrats sont responsables ou non, là où l’Allemagne en est exemptée et où l’Espagne applique un taux de 0,15%. On peut ainsi s’interroger sur le poids que représente ces prélèvements, sur des produits qui sont censés protéger l’individu et ses biens.
De notre côté, là où le gouvernement brandit une réforme du système de financement des soins en guise de menace, nous préférons faire confiance à la pression concurrentielle pour limiter la hausse des prix. On peut en outre se demander si imposer une taxe “exceptionnelle” de 1,5 milliard d’euros était la meilleure option ? Car même si cela n’est pas toujours dit à haute voix, les taxes sont un facteur d’augmentation et sont toujours répercutées sur les prix finaux à un moment donné. L’assurance reste la piñata de la crise, et ce sont les assurés qui, in fine, en font les frais.
D'après le classement d'Opinion Assurances, les meilleures assurances pour chien sont, dans l'ordre, les suivantes :
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