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Les catastrophes naturelles pèsent sur les cotisations d'assurance
Jeudi 23 juin, Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com le comparateur d'assurances en ligne, est invité dans la matinale d'Europe 1 au micro d'Ombline Roche. Il évoque l'actualité du secteur de l'assurance, notamment l'impact financier des catastrophes naturelles.
Olivier Moustacakis : La réponse est assez simple : concrètement, ils ne peuvent pas le faire. Après, il est de bon ton en période électorale de convoquer les assureurs car c'est une profession ultra-règlementée. Il est donc plus facile de les convoquer eux plutôt que d'autres acteurs du secteur économique. C'est ce qu'on avait également vu pendant la crise du Covid.
OM : Vous soulevez un sujet de fond qui est celui du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles. C'est une spécificité française avec la mise en place d'un régime de solidarité. Concrètement, si vous habitez en haut d'une colline et que vous ne serez jamais touché par une inondation, vous allez quand même payer pour indemniser les gens qui sont proches d'une rivière ou d'un littoral.
Ce régime est alimenté par une taxe, prélevée sur nos contrats d'assurance habitation. Cette taxe de 12% était à l'origine fixée à 5,5%. Mais aujourd'hui et depuis plusieurs années, le régime est déficitaire. Les assureurs collectent environ 1,7 milliard par an mais doivent indemniser entre 2 et 3 milliards par an en fonction des années en raison de la recrudescence des évenements climatiques. A un moment, si l'on veut maintenir ce principe de solidarité, il n'y aura pas d'autre choix que de faire évoluer le montant de la taxe.
OM : C'est déjà le cas aujourd'hui. Néanmoins, nous espérons que cela ne deviendra pas une vérité générale. Le régime des catastrophes naturelles est amené à évoluer comme il l'a déjà été au cours des années. France Assureurs a chiffré le coût des aléas climatiques au cumul à 143 milliards d'euros d'ici 2050. Il s'agit du scénario catastrophe, si aucune mesure de prévention n'est prise dans les années qui viennent. Mais il y en a pléthore : protéger les habitations qui sont proches des littoraux marins, adapter les constructions aux glissements de terrain, éviter le risque de sécheresse, les fissures,... Celui-ci commence d'ailleurs à peser énormément puisqu'il coûte en moyenne 900 millions d'euros par an en dédommagement.
L'interview complète :
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