Avec un pouvoir d’achat en baisse, les consommateurs n’hésitent plus à réviser crédit immobilier, assurances, mutuelle, abonnements télécom et EDF.
Assurances auto, immobilier et santé : Trop de garanties superflues
Comment imposer un régime minceur aux assureurs? Calculette en main, il faut traquer la clause inutile. Laure, avocate de 30 ans, ne voulait plus engraisser sa mutuelle. "Je payais 90 euros par mois alors que je suis en pleine forme. J’ai pour seul impératif le remboursement des lentilles de contact." Le contrat de 52 euros avec Swiss Life lui va comme un gant. Cette démarche s’applique aussi à
l’assurance-automobile. Un conducteur qui parcourt 15 km par jour du domicile au bureau n’a pas besoin d’une assurance sur toute l’Europe. "D’une façon générale, négocier directement avec son assureur permet d’économiser entre 5 et 10% sur le montant des primes. Ce marché est très concurrencé", assure
Stanislas Di Vittorio, fondateur du site comparatif
assurland.com. Et puis il y a les doublons. Les plus fréquents restent les assurances scolaires (30 euros au maximum par an) et les
assurances de protection juridique en cas de litige (à partir de 70 euros). Elles sont souvent couvertes par la
multirisques habitation. Même suspicion concernant l’assurance annulation voyage souvent pris en charge par la carte bancaire, lorsqu’elle sert de moyen de paiement pour le périple.
Les pièges à éviter :
-Vérifier que le contrat habitation prend en compte la valeur des biens neufs ou anciens.
-Inutile d’assurer tous risques une voiture qui a roulé plus de 15 ans : le montant des primes dépasse le coût de réparation après un accident.