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Il faudra attendre début 2021 pour connaître le prix des contrats d'assurances
Dans son émision "Good Morning Business", Christophe Jakubyszyn a reçu ce jeudi 18 juin Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com, le numéro 1 des comparateurs d’assurances en ligne avec 4 millions de visiteurs mensuels et 6 millions de simulations tarifaires par an, pour essayer de comprendre comment le marché de l’assurance va évoluer après la crise pandémique et économique.
Sur les risques automobiles et habitation, les assureurs ont effectivement réalisé des économies. Les chiffres sont assez transparents et font état d’environ 700 millions d’euros par mois de confinement dans l’auto.
Excès de vitesse, incivilités,… la sinistralité est effectivement repartie à la hausse. Mais pour faire une analogie avec le sport, les assureurs ne sont pas des coureurs de 100 mètres, ce sont des coureurs de fond. Il ont besoin d’avoir des éléments statistiques et d’attendre la fin de l’année pour pouvoir décider de l’évolution des tarifs. C’est pour cela qu’aujourd’hui on ne voit pas encore l’impact immédiat des économies réalisées sur les mois de confinement. Il faudra mesurer les évolutions tarifaires à venir à l’issue de l’année.
En assurance auto et habitation les prix sont assez stables. La hausse se situe plutôt en santé, avec + 2,7 % qui s’explique par les mesures prises par le gouvernement avec la réforme du Reste à Charge zéro (100 % santé) en optique, dentaire et pour les audioprothèses. Ce coût supplémentaire d’environ 950 millions d’euros est supporté par les complémentaires santé à hauteur de 25 %. Mécaniquement, il va forcément y avoir une évolution à la hausse par-rapport à cette mesure-là. Parallèlement, pendant le Covid, il y a eu moins de consommation de soins car les gens n’allaient plus chez les professionnels de santé, le dépistage des maladies chroniques a été ralenti,… Mais il va y avoir un report des consultations qui n’ont pas pu avoir lieu. Il faut voir dans quelle mesure et avec quelle rapidité.
L’assurance est en effet le seul secteur qui a contribué autant avec plus de 3,5 milliards d’euros. Mais pour qu’un risque soit assurable il doit répondre à deux critères. Premièrement il doit être connu, avec des statistiques suffisantes pour établir la fréquence, l’impact financier… afin de définir le montant de la prime. Et les pandémies ne sont pas assez fréquentes pour modéliser un tarif. Le deuxième critère tout aussi essentiel est la mutualisation. Tout le monde paie pour indemniser un sinistré. Or là, tout le monde est touché.
Selon le Lloyds, l’impact financier s’élèvera à 200 milliards d’euros au niveau mondial, soit 10 milliards pour la France environ. Concernant les prix des contrats, nous en saurons plus en début d’année prochaine avec l’indice du Prix des Assurances de Particuliers (IPAP) publié par Assurland.com. Mais il y a fort à parier que sur l’assurance santé il y aura bien une hausse des tarifs. En habitation c’est moins clair car la sinistralité n’est pas encore repartie depuis le déconfinement. En auto, entre les économies réalisées pendant le confinement et la sinistralité repartie à la hausse, il faudra attendre la fin de l’année pour connaître l’équation.
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