Assurance vie Comparez gratuitement
L'assurance vie et le livret A sont parmi les deux types de placements les plus populaires en France. Le premier accusait de près de 1 800 milliards d'euros d'encours au début de l'année 2020 tandis que le second accompagne 8 français sur 10 ! Mais lequel de ces deux produits est le meilleur ? Que choisir ? Assurland.com fait le point sur ces placements d'épargne bien connus des Français.
Une assurance vie est un contrat par lequel l'assureur s'engage à verser une rente ou un capital à l'assuré ou à ses bénéficiaires, en contrepartie du paiement de primes. Ce type d'assurance peut être utilisé comme un produit d'épargne à moyen ou long terme.
Le livret A est un compte d'épargne rémunéré dont les fonds sont disponibles à tout moment et dont l'Etat fixe le taux d'intérêt, 2 fois par an. Ce compte est sans frais et les intérêts versés sont exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Le plan d'épargne logement (PEL) est un compte d'épargne destiné à l'achat d'un bien immobilier ou au financement de travaux. L'épargne accumulée permet d'obtenir un prêt à des conditions avantageuses et, dans certains cas, une prime d'État. Il n'a donc pas la même utilité que l'assurance vie.
La première question à se poser quant à l'assurance vie et au livret A est la suivante : qui a accès à ces contrats ? La réponse est simple : tout le monde ! L'assurance vie comme le livret A sont des produits mis à disposition de tous, individus de nationalité française ou étrangère, résidant sur le sol français ou non, majeurs, mineurs... Toutefois, l'ouverture d'une assurance vie pour un mineur doit être effectuée par son représentant légal. En outre, les conditions de souscriptions peuvent varier en fonction de l'établissement : âge minimum de souscription, somme minimum à investir, durée d'investissement...
Vous pouvez ouvrir autant d'assurances vie que vous le désirez avec différents types de placements (fonds en euros, unités de compte...) et objectifs selon les contrats en respectant leurs conditions. A l'inverse, il n'est possible de souscrire qu'un seul livret A par personne.
L'assurance vie ne prévoit d'aucun plafond de dépôts : vous pouvez donc placer autant d'argent que vous le désirez sur votre assurance vie. Le livret A est en revanche limité à 22 950 euros, hors intérêts accumulés. Si vous disposez un gros capital, il est donc recommandé de se tourner vers l'assurance vie plutôt que le livret A.
Le livret A ne comprend aucun frais, que ce soit à l'ouverture, la fermeture, lors d'un retrait ou d'un dépôt ! Le montant minimum pour des opérations en espèces est cependant fixé à 10 euros (sauf pour la Banque Postale, où il n'est que de 1,50 euros).
L'assurance vie peut quant à elle engendrer bien plus de frais : frais d'adhésion, d'entrée, sur versement, de gestion, d'arbitrage, de rente ou encore majoration pour gestion pilotée. Cela dépend du contrat que vous avez souscrit et de ses conditions. Pensez donc à bien consulter les conditions générales de votre contrat pour ne pas avoir de mauvaise surprise.
Cette question est probablement parmi celles qui intéresse le plus. Pour simplifier à l'extrême, l'assurance vie rapporte plus. Mais entrons un peu plus dans le détail. À l'heure actuelle, la rémunération du livret A est de 0,50 % pour tous les contrats. Cette rémunération est si basse qu'elle ne permet plus au livret A d'être un placement rentable. En revanche, il se présente toujours comme un support d'épargne flexible et sécurisé.
L'assurance vie est elle aussi au plus bas pour diverses raisons. La conjoncture économique actuelle impose des taux très bas dans les fonds en euros, placements à capital garanti. De facto, une assurance vie au capital garanti (i.e. où votre capital est placé à 100 % pour des fonds en euros) aura une rémunération très faible, mais toujours supérieure à celle du livret A. Le rendement moyen des fonds en euros pour 2019 gravitent autour de 1,50 %.
Mais dans le cas de l'assurance vie, la rémunération est variable en fonction du gestionnaire de fonds que vous avez choisi (banque, assureur, bancassureur...) et certains proposent in fine de meilleures rémunérations que d'autres. De plus, il est possible de panacher ses supports en prenant par exemple des unités de compte (UC). Pour les UC, le capital n'est pas garanti mais leur potentiel rémunérateur est bien plus important. À savoir qu'avec la crise économique engendrée par le COVID-19, acquérir des UC est particulièrement risqué. Il existe également des solutions hybrides tels que les fonds eurocroissance.
La rémunération du livret A est intégralement défiscalisée : elle s'affranchit de l'impôt sur le revenu et des cotisations sociales. En termes de rendement, il est donc plus avantageux que l'assurance vie, pour laquelle toutes les plus-values sont soumises aux cotisations sociales et à l'impôt sur le revenu. Il est néanmoins possible d'échapper à l'impôt sur le revenu par un retrait n'excédant pas un certain seuil si le contrat a plus de huit ans d'ancienneté (généralement la durée minimale pour pouvoir retirer son capital).
L'assurance vie peut quand même avoir certains avantages fiscaux sous certaines conditions comme :
Le livret A permet une garantie intégrale du capital déposé et de ses intérêts : vous ne pouvez donc théoriquement pas perdre d'argent avec ces contrats.
L'assurance vie est plus complexe. Il est possible d'épargner son capital et ses intérêts de façon entièrement garantie, c'est-à-dire sur des fonds en euros uniquement. Dans la pratique, l'arrivée des OAT (Obligations assimilées au Trésor) en territoire négatif ayant entraîné la chute des taux a mis la solvabilité de certains assureurs et établissements bancaires en danger. Ainsi, de nombreux établissements ne proposent plus de contrats 100 % garantis. Certains proposent des fonds en euros garantis à 98 %, d'autres obligent le souscripteur à placer une partie de son épargne sur des supports UC non-garantis.
Tandis que le livret A ne comporte pas d'avantage particulier en termes de succession, l'assurance vie peut être très séduisante à ce niveau. En cas du décès de l'épargnant, le capital du livret A sera soumis à la fiscalité de droit commun, qui peut être très lourde en France en fonction du montant à transmettre à l'héritier.
L'assurance vie a été pensée pour faciliter la transmission d'une partie de patrimoine à un héritier. Si ce dernier est le conjoint survivant, l'exonération de droits de succession est totale. Dans la majorité des autres cas, le ou les héritier(s) bénéficieront également d'une exonération avantageuse. Au-delà de 152 500 euros transmis, la taxation devient plus importante (20 % jusqu'à 700 000 euros, 31,25 % au-delà).
Transférer ces contrats d'une banque à une autre n'est pas si aisé, que ce soit dans le cas du livret A ou de l'assurance vie. Pour le premier, il faudra d'abord fermer votre ancien livret A avant de pouvoir ouvrir le nouveau ; cela peut prendre quelques semaines en raison du contrôle « anti-doublon ».
Pour l'assurance vie, le transfert d'un contrat à un autre au sein d'une même banque ou assureur a été simplifié par la loi PACTE. Autrement, un transfert direct n'est pas possible.
Le livret A permet de retirer son argent à tout moment et les fonds sont disponibles immédiatement si votre compte courant est dans la même banque.
L'assurance vie est encore une fois plus complexe : si vous décidez de retirer votre capital avant 8 ans (ou bien avant l'échéance prévue dans votre contrat, 10, 20, 30 ans...), vous risquez de vous voir imposer certaines pénalités, notamment fiscales. C'est ce que l'on nomme couramment un « rachat ». De surcroît, l'attente pour un retrait peut aller de 2 à 10 jours si votre compte courant et votre assurance vie sont souscrits au sein du même établissement bancaire ; moins instantané que le livret A, donc. Il faudra également deux semaines environ pour clore un contrat d'assurance vie (le délai maximum imposé par le Code des assurances est de deux mois).
Vous l'aurez compris : la gestion du livret A est beaucoup plus simple, aisée. Le livret A est donc recommandé à ceux désirant épargner un petit capital sans chercher à réaliser des bénéfices. Il peut être particulièrement intéressant pour constituer une épargne « de secours », quelques mois de salaire pour survenir à des difficultés financières.
L'assurance vie s'adresse plutôt à ceux qui voudraient épargner un plus gros capital sur moyen, voire long terme, préparer un complément de revenus pour leur retraite ou encore une succession.
Les deux produits sont destinés à des usages différents.
Le livret A est très polyvalent et flexible, permet de disposer instantanément de son capital sans pénalité, mais son plafonnement l'empêche de devenir un placement viable sur du long terme, pour constituer un capital retraite par exemple.
L'assurance vie est plus complexe et est encadrée par un nombre de règles et de conditions plus important. En revanche, ses avantages en termes de succession ainsi que fiscaux sur moyen/long terme, sa rémunération potentiellement plus importante et l'absence de plafonnement en font un placement privilégié pour un épargnant projetant de constituer un patrimoine.
Le taux actuel du livret A est de 0,50%.
D'autres placements intéressants existent :
Le rendement moyen des fonds en euros pour 2019 est autour de 1,50 %.
Quand le livret A est plein, il est possible de placer son argent ailleurs, par exemple sur :
Voici une liste de placements sans risque :
Pour placer son argent être imposable et pour pouvoir le récupérer à tout moment, il existe cinq placements :
En moyenne et hors frais de gestion, les fonds en euros d'une assurance vie affichent 8,1% de rendement sur trois ans, 15,4% sur cinq ans et 28,5% sur huit ans.
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