En rentrant chez lui, Clément Jassurmalin aperçoit la porte de son voisin entre-ouverte et entend un peu de bruit à l’intérieur de son appartement.
Il frappe à la porte en appelant doucement son voisin « Mickael ? Tu es là ?! »
« Oui, répond-il, je viens de rentrer et regarde mon appart’ : il est entièrement sens dessus dessous »
« On t’a volé quelque chose ? » demande Clément, choqué par ce spectacle de désolation dans l’appartement de son voisin.
« Je ne crois pas : mon PC est là, ma télé aussi, mais regarde, tout est cassé », dit-il la voix chevrotante.
Mickael vient d’être victime d’un acte de vandalisme. Comment l’assurance habitation prend-elle en charge ce type de dégradation ?
Aux yeux de la loi, la définition du vandalisme est assez claire : il s’agit de tout acte de saccage, de dégradation et même de destruction gratuite de biens publics ou privés. L'acte doit de plus avoir été commis sans motif légitime : briser la vitre d'une habitation pour sauver son occupant ne peux par exemple par être retenu comme un acte de vandalisme.
Comme le décrit la loi, il peut s'agir d'une dégradation d'un bien public (abribus, radar, bâtiment public, etc.), mais aussi d'un bien privé (vitrine d'un magasin, voiture ou jardin d'un particulier, etc.). Qu'ils soient détenus par un professionnel ou un particulier, les biens privés peuvent être protégés des actes de vandalisme par un contrat d'assurance : l'assurance multirisque professionnel (MRP) dans le premier cas, et l'assurance habitation dans le second.
L’univers de l’assurance qui peut prendre en charge ce type d’acte malveillant dans le cadre de la « garantie vandalisme », distingue généralement deux types d’actes :
Puisque le secteur assurantiel distingue deux notions de vandalisme, il est possible de souscrire deux garanties différentes au sein de son assurance habitation :
Il faut noter que ces deux garanties ne sont pas automatiquement incluses aux contrats d’assurance habitation. Nous vous conseillons donc de relire vos garanties pour être sûr d'être couvert en cas d'acte de vandalisme.
Que l'acte de vandalisme ait été commis au cours ou en dehors d'un cambriolage, le type de prise en charge de l'assurance est similaire : elle rembourse (selon les montants et conditions prévus au contrat) les biens endommagés.
Dans le cadre de la garantie vol, sont souvent remboursés uniquement les biens dégradés en lien avec le cambriolage. Si un cambrioleur est surpris en cours de cambriolage et prend la fuite, ses actes de vandalisme ne sont généralement pas pris en charge par la garantie vol. C'est la garantie vandalisme qu'il faut souscrire pour être sûr d'être indemnisé.
Un acte de vandalisme perpétré sur un véhicule (portière rayée, tags, pneu crevé, etc.) ne sont pas couvert par l'assurance habitation, mais par l'assurance auto. Pour être indemnisé il faut là aussi avoir souscrit la garantie vandalisme, souvent incluse dans les contrats tous risques ou intermédiaire si vous choisissez si cette option.
Voici les 5 étapes à suivre pour être indemnisé par son assurance habitation suite à un acte de vandalisme :
Deux aspects peuvent limiter l'indemnisation des actes de vandalisme :
Malheureusement pour lui, Clément Jassurmalin n'était pas couvert en cas d'acte de vandalisme commis sans cambriolage :
« Bon, je sais ce qu’il me reste à faire : je n’ai plus qu’à rajouter une extension de garantie pour me protéger des actes de vandalisme » se dit-il, malgré tout rassuré qu'on ne lui ait rien dérobé !
La victime d'un acte de vandalisme peut porter plainte et demander réparation de son préjudice. Cette plainte peut être déposée dans un commissariat de police ou une gendarmerie : les services concernés ont obligation de l'enregistrer. Si l'auteur des faits n'est pas connu, il est également possible de remplir une pré-plainte en ligne avant de vous déplacer.
Enfin, sachez qu'une plainte peut être déposée directement auprès du procureur de la République : il suffit d'envoyer une lettre contenant les éléments du sinistre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
Pour prouver un acte de vandalisme, la compagnie d'assurance demandera des photos des biens endommagés ainsi que des justificatifs prouvant leur valeur (facture, ticket de caisse, etc.). Les dépôts d'une plainte est également une condition pour être indemnisé.
Pour les dégradations de votre domicile, c'est l'assurance habitation qui entre en jeu, qu'elles aient lieu à l'intérieur ou à l'extérieur de votre logement. Il faut toutefois vérifier les exclusions de garanties de son contrat. Pour les actes de vandalisme perpétrés sur un véhicule, c'est l'assurance auto qui prend en charge (à condition là aussi d'avoir souscrit la garantie adéquate).
Conflit avec le voisinage, blague de mauvais goût, dégradations commises dans le cadre d'un cambriolage... Les raisons d'un acte de vandalisme peuvent être nombreuses. C'est pour cette raison qu'il est conseillé de s'en protéger en s'assurant.
Un acte de vandalisme consiste à détruire, dégrader ou détériorer volontairement le bien d'autrui. Dans le cadre d'un logement, les actes de vandalisme qui peuvent être assurés sont donc nombreux : graffiti sur une façade, bris de glace, serrure crochetée, coffre forcé, etc.
Pour déclarer un acte de vandalisme, il faut : déposer plainte, contacter son assureur, faire un inventaire des biens endommagés, rassembler les justificatifs permettant de prouver leur valeur, et envoyer un courrier de déclaration de sinistre à son assureur dans les cinq jours.
Pour déclarer un acte de vandalisme sur un véhicule, il faut : déposer plainte, contacter son assureur, photographier les parties endommagées, demander des devis pour savoir combien vont coûter les réparations, et envoyer un courrier de déclaration de sinistre à son assureur dans les cinq jours.
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