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Trucs et astuces pour la location saisonnière

23 juil. 2015 David Quadrado 2316 vues

Pour les vacances, il existe différentes options afin de se loger et, cette année, vous avez décidé d’opter pour la location saisonnière. Mais, avant d’arrêter votre choix sur le logement qui vous paraît le plus convaincant, il faut veiller à faire preuve d’une vigilance redoublée. En effet, louer un appartement ou une maison pour les vacances n’a rien d’anodin et il arrive malheureusement que la réalité ne corresponde pas à ce que l’on vous a vendu. Coup de projecteur.

Location saisonnière : quel contrat ?

Une fois arrivé sur votre lieu de vacances, veillez à ce qu’un état des lieux très précis soit effectué, et ce, même si cela n’est pas vraiment dans les habitudes du propriétaire des lieux.

Vous devez aussi demander la rédaction d’un contrat de location saisonnière renfermant les informations suivantes :

  • le nom et l’adresse du propriétaire du logement loué ;
  • la description de la location saisonnière : sa surface, le type de logement, le nombre des pièces ou encore sa situation géographique ;
  • le coût de la location saisonnière ainsi que les modalités de paiement.

En cas de location saisonnière, il faut savoir qu’un acompte ou des arrhes sont généralement demandés lors de la signature du contrat de bail. Ce premier versement permet de bloquer votre réservation et il sera déduit du montant total de la location.

Notez aussi que l’acompte et les arrhes emportent des conséquences différentes en cas d’annulation de la location saisonnière. En effet, s’il s’agit d’arrhes, elles seront conservées par le propriétaire en cas d’annulation à l’initiative du locataire. Mais, si c’est le propriétaire qui annule la location saisonnière, les arrhes seront restituées.

Si vous avez versé un acompte, vous êtes tenu de régler la totalité du montant de la location en cas d’annulation. En revanche, si l’annulation est imputable au propriétaire, il devra vous restituer l’acompte versé. D’ailleurs, vous pouvez également demander en justice des dommages et intérêts ou des indemnités au titre des préjudices moral et financier que vous avez subis.

Gare aux arnaques sur Internet !

De nos jours, il est devenu naturel de se tourner vers Internet pour trouver la meilleure location saisonnière correspondant à vos attentes et à votre « budget vacances ».

Si les recherches sur Internet vous facilitent grandement la vie, il faut savoir que la Chambre nationale des huissiers de justice (CNHJ) a récemment tiré la sonnette d’alarme au sujet de ces arnaques qui sévissent sur la Toile : le propriétaire de la location disparaît après le versement de l’acompte, son adresse a été piratée et utilisée par des escrocs, la location saisonnière est déjà louée ou occupée, les lieux ne correspondent pas à leur description,…etc.

Pour éviter que vos vacances ne se transforment en cauchemar, voici quelques précieux conseils :

  • demandez un maximum de photographies de votre futur pied-à-terre estival ;
  • méfiez-vous des tarifs trop alléchants qui peuvent cacher de mauvaises surprises ;
  • vérifiez les coordonnées du propriétaire de la location saisonnière et échangez avec lui avant de verser le moindre argent ;
  • informez-vous sur les forums et sites de défense des consommateurs pour connaître l’e-réputation du site où vous avez trouvé la location saisonnière ;
  • dans le cas d’un loueur professionnel, consultez le registre du tribunal de commerce pour vérifier qu’il existe bel et bien ;
  • ne versez pas d’arrhes ni d’acompte par mandat cash ou l’intégralité du montant de la location saisonnière ;
  • si la location saisonnière ne correspond pas au descriptif ou si vous constatez des défauts non mentionnés qui empêchent un usage normal du logement, des sanctions peuvent être prononcées à l’encontre du propriétaire en vertu de l’article L.121-1 du Code de la consommation.

Quelle assurance pour la location saisonnière ?

Que vous soyez propriétaire ou locataire du logement, la location saisonnière devrait être couverte par une assurance adaptée. Ainsi, si un sinistre devait se produire, vos vacances ne seront pas totalement fichues.

Du côté du bailleur, il peut être considéré comme un « propriétaire non occupant » s’il décide de louer son logement meublé lors des vacances. Autrement dit, aucune obligation d’assurance ne pèse sur lui. Même absence d’obligation pour le locataire. Mais, en pratique, il vaut tout de même mieux être assuré.

Par exemple, il est possible de souscrire la garantie dite « pour le compte de qui il appartiendra » qui permet au locataire d’être couvert en cas d’incendie ou de dégât des eaux. La clause d’« abandon de recours », quant à elle,  signifie que le propriétaire et son assureur renoncent à demander des comptes au locataire en cas de sinistre. Mais, ce dernier reste responsable à l’égard des voisins et des tiers.

Du côté du locataire, la location saisonnière est a priori assurée. Toutefois, si votre contrat d’assurance maison renferme une « garantie villégiature », pensez à vérifier son champ d’application et, s’il apparaît insuffisant, rapprochez-vous de votre assureur qui pourra vous proposer une extension de garantie.

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