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Les mots blessent, les emojis aussi. En 2025, le harcèlement ne se pratique plus uniquement dans la cour de récréation : il se faufile dans les messages privés, se dissimule derrière des abréviations ou des symboles apparemment inoffensifs. Pour alerter sur ce nouveau langage codé, Allianz France lance une campagne nationale de sensibilisation, du 19 mai au 8 juin. Objectif : aider les parents, enseignants et éducateurs à mieux repérer les signes du cyberharcèlement et à ouvrir le dialogue avec les adolescents.

Un langage codé que les adultes peinent à comprendre

Du 19 mai au 8 juin 2025, Allianz France, en partenariat avec Ogilvy Paris, déploie une vaste campagne de sensibilisation contre le cyberharcèlement dans 377 villes françaises. L'initiative vise les adultes référents (parents, enseignants, éducateurs) pour leur faire prendre conscience de l'ampleur d'un phénomène bien souvent invisible.

L'objectif est clair : mettre en lumière l'écart de compréhension entre les générations. Selon une étude IFOP commandée par Allianz, 75 % des adultes pensent comprendre le langage emoji ou SMS utilisé par les adolescents. En réalité, seuls 1,3 % réussissent à décrypter correctement six messages types.

Des expressions codées comme "KYS" ("Kill Yourself") ou des emojis anodins détournés (maïs, sucette), peuvent ainsi cacher des insultes ou du harcèlement. "Le numérique a transformé nos vies. Il rapproche, informe, amuse, mais expose aussi. Les adolescents sont particulièrement concernés. Ils grandissent dans un monde dans lequel un message peut blesser autant qu'un coup", souligne Constance Wiblé, Directrice Marque et Communication chez Allianz France.

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Briser le silence entre générations : une campagne qui fait parler

La campagne d'Allianz adopte un ton pédagogique plutôt que culpabilisant. Les supports utilisés (affichage, presse régionale, réseaux sociaux), renvoient vers une plateforme éducative accessible via QR code.

Cette plateforme propose :

un glossaire complet des codes adolescents (emojis, acronymes etc.) ;
des conseils concrets pour amorcer une discussion avec les jeunes ;
des ressources pratiques pour détecter les signes faibles de cyberharcèlement.

L'originalité de cette campagne réside dans le renversement des rôles : ce sont les adolescents qui expliquent aux adultes le sens des messages. Cette approche, inédite, permet de réamorcer un dialogue trop souvent rompu entre générations.

Pour amplifier l'impact de son message, Allianz fait appel à des influenceurs capables de toucher à la fois les jeunes et les adultes. Le but ? Créer une prise de conscience collective sur l'ampleur d'un harcèlement désormais camouflé derrière des symboles numériques.

L'assurance au service de la lutte contre le cyberharcèlement

Cette opération s'inscrit dans la stratégie de prévention entamée par Allianz depuis 2018. À l'époque, l'assureur avait déjà marqué les esprits avec l'opération "Le Revers de la Médaille", qui exposait les témoignages de sportifs victimes de cyberharcèlement.

Aujourd'hui, Allianz renforce aussi ses services de protection et d'accompagnement :

protection juridique "Renfort Vie Numérique" : prise en charge des litiges liés à Internet (usurpation d'identité, e-réputation, données) ;
soutien psychologique renforcé : jusqu'à 850 € pris en charge, équivalant à 12 séances ;
assurance scolaire : jusqu'à 12 heures d'accompagnement psychologique en cas de harcèlement ;
complémentaire santé "Mon soutien psy" : 12 séances remboursées par an + prises en charge complémentaires jusqu'à 280 €, selon contrat.

"Allianz France entend jouer pleinement son rôle de prévention et d'accompagnement pour lutter contre les risques liés au numérique", déclare Cyril Leclerc, Directeur Général Délégué d'Allianz Protection Juridique.