Aujourd’hui en France, plus de 5 millions d’habitations sont positionnées en zone d’assainissement non collectif de la commune dans laquelle elles sont implantées. Alors que l’on peut penser qu’une fosse septique est suffisante, cette dernière ne gère que le prétraitement des eaux usées et non son traitement. Il convient donc d’y ajouter un système de traitement secondaire par le sol.
La filière dite “traditionnelle”, la plus répandue, s’avère à ce jour la plus économique. Elle s’installe par le sol et fonctionne grâce à un filtre à sable, un tertre d’infiltration ou bien un épandage, et permet ainsi de gérer l’évacuation des eaux usées sans pour autant être raccordée au “tout à l’égout”.
Cette installation possède une durée de vie d’environ 20 ans pour un coût estimé entre 8 000 et 10 000 €. Les possesseurs de ce type de système devront ajouter 250 € pour la vidange lorsque la fosse atteindra plus de la moitié de son volume. Cette intervention s’effectue environ tous les 10 ans, soit un coût total de 500 €.
Souvent recommandée, la filière classique demande aux propriétaires de pouvoir enterrer une cuve d’environ 3 m3 et des drains d’épandage à l'extérieur de son logement. La réduction de la surface nécessaire pour ces dispositifs fait actuellement l’objet d’une réforme et devrait voir le jour d’ici un ou deux et devrait permettre son accès à une plus grande partie de la population.
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Plus durable et écologique, la phytoépuration séduit de plus en plus de français. Ce système nécessite en revanche un espace bien plus important, environ 15 à 20 m2, et des frais de pose situés autour de 12 000 € selon l'association CLCV (Consommation logement cadre de vie). Pour les espaces réduits, des modèles compacts ou des micro stations sont possibles.
Aux alentours de 8 000 €, cette installation requiert une vidange annuelle estimée à 250 € et un remplacement du matériel tous les 10 ans. 150 € pour un abonnement annuel avec une entreprise spécialisée pour un contrat d’entretien seront également requis. Si vous disposez d’une micro station, des frais supplémentaires en électricité viendront s’ajouter à la note.
Pour éviter toutes erreurs dans le choix des dispositifs, il est nécessaire de faire appel à un bureau d’études spécialisé pour qu’il procède à une “étude à la parcelle”. Dans un second temps, le choix du matériel devra être renseigné sur votre demande de permis de construire qui sera soumis aux services publics. Par la suite, les propriétaires devront faire vérifier l’installation pour un coût avoisinant les 300 €.
Pour les acquéreurs d’une propriété existante, le vendeur devra vous informer du type d’assainissement non collectif installé et délivrer un rapport de contrôle de moins de 3 ans. Si le dispositif est obsolète, les remplacements seront à la charge du propriétaire.
Au total, l’aménagement de l’équipement d’assainissement revient à environ 2 300 € par an pendant 10 ans aux propriétaires. Les particuliers bénéficiant de systèmes collectifs paieront eux 500 € par an.