Du nouveau en matière de performance énergétique. Le diagnostic énergétique (DPE) va évoluer. D’ici le 1er juillet 2021, deux rubriques vont composer ce document. Il permettra de connaitre les émissions de gaz à effet de serre d’un logement mais aussi sa consommation d’énergie.
Le diagnostic de performance énergétique va changer au 1er juillet 2021 (DPE). Une évaluation obligatoire pour l’ensemble des logements qui promet d’être plus simple et plus efficace.
Jusqu’ici, il se basait sur les factures énergétiques du dernier locataire, ce qui pouvait induire en erreur le nouvel occupant, surtout si le logement n’avait été occupé qu'une partie de l’année.
Deux rubriques vont donc composer ce diagnostic. D’ici quelques mois, il sera possible de connaître le nombre de kilos de C02 émit dans son logement grâce à une classification de A à G.
La deuxième rubrique concernera la facture d’énergie. Un locataire pourra connaître plus précisément combien il devra débourser en électricité chaque mois.
D’ailleurs, si les factures sont plus importantes que prévues, il sera possible de demander un nouveau diagnostic et se retourner contre le propriétaire.
Selon l’article 3 bis du 11 janvier 2021, faisant suite à l’article 3 du 20 janvier 2002, tout logement loué devra faire état d’une consommation annuelle qui ne dépasse pas 450 kWh par m2 habitable.
En parallèle, la durée de validité du DPE pourra varier. Actuellement, il est fixé à 10 ans à sa date de réalisation, il sera valable jusqu’au 31 décembre 2022 si le diagnostic a été réalisé entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017.
Il sera valable jusqu’au 31 décembre 2024, s’il est réalisé entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021.
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Cette évolution du diagnostic de performance énergétique vient concrétiser les ambitions du gouvernement pour réduire les passoires énergétiques. On se rappelle notamment de la nouvelle aide destinée aux particuliers « MaPrimeRénov’ ».
Emmanuelle Wargon, la ministre du logement a d’ailleurs annoncé que les passoires thermiques (étiquettes F et G) seront interdites à la location d’ici 2023.
Au total, ce sont 90 000 logements c'est à dire 4% des passoires thermiques qui seraient dans le viseur du gouvernement. 70 000 sont détenus par des personnes privées qui vont devoir rapidement se mettre aux normes s’ils souhaitent louer.
Un sujet qui a le mérite d’intéresser les locataires. Une enquête dévoilée par le comparateur assurance estime que plus de 6 Français sur 10 portent un regard attentif à la performance énergétique. Un critère qui peut être rédhibitoire pour un appartement ou une maison.