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Quelles sont les villes dans lesquelles l'augmentation des biens immobiliers se poursuit ?

31 juil. 2023 Jordan Hervieux 78 vues

Si les prix dans l'immobilier baissent dans une majeure partie du pays, leur augmentation continue sur le littoral méditerranéen. Une augmentation due notamment à la hausse des taux de crédit. 

Flambée des prix sur la côte méditerranéenne 

La baisse des prix de l'immobilier est généralisée dans toute la France, mais certaines villes, notamment celles situées sur le pourtour méditerranéen, résistent encore à cette tendance. Selon les Notaires de France, les prix des appartements anciens dans ces villes ont augmenté de 6 à 10% par rapport à l'année dernière

Par exemple, à Toulon, les prix ont augmenté de 10 % pour atteindre 2580 euros le mètre carré, à Marseille de 8,9 % (3130 euros le m²), en Corse-du-Sud de 8,8 % (3840 euros le m²), et à Nice de 7,8 % (4620 euros le m²). Des augmentations similaires sont également observées dans d'autres régions : +6,8 % à Lille (3850 euros le m²) ou à Amiens (+7,6 % à 2380 euros) dans le nord de la France, et +7,7 % à Orléans (2640 euros le m²) ou +8,7 % à Dijon (2600 euros le m²) dans le Centre.

Les maisons anciennes connaissent aussi une hausse des prix dans ces villes. Par exemple, à Angers, le prix moyen est de 315 000 euros, en augmentation de 6,8 %, et à Marseille, il est proche de 400 000 euros, en hausse de 4,7 %. Ces villes continuent de bénéficier de leur attrait naturel, ce qui leur permet de résister à la tendance à la baisse observée dans les autres grandes métropoles. Cependant, il est difficile de dire combien de temps cette situation durera, et si elles seront affectées par les évolutions futures du marché immobilier.

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Une baisse des prix à prévoir dans l'ensemble du pays 

Malgré la fin de la flambée des prix, le littoral méditerranéen devrait maintenir sa résistance à la baisse des prix de l'immobilier. Cela s'explique par l'augmentation des taux de crédit, qui rendent l'achat immobilier moins attractif. En revanche, dans les autres villes où les prix ont continué à augmenter ces derniers mois, un retour à la normale est attendu cet été. Par exemple, à Rouen ou à Nantes, on prévoit une baisse d'environ 4 % pour les appartements à la fin de juillet 2023, sur une période d'un an. À Lyon, la baisse devrait être de -3 %. Pour les maisons, la chute des prix sera plus importante, avec des baisses allant de -4 à 9 % à Angers, Saint-Étienne, Nantes, Lille, Dijon, Toulouse, Rouen, ou encore Strasbourg, selon les prédictions des Notaires de France.

Quant à la région parisienne, les appartements et les maisons devraient également subir des ajustements similaires. Les prix des appartements devraient reculer d'approximativement 5 % à la fin de juillet, sur une période d'un an, tandis que les maisons enregistreront une baisse de plus de 3 %.

Les villes dans lesquelles les appartements ont connu la plus forte hausse des prix : 

  • Bayonne : + 11,8 %,
  • Toulon : + 10 %,
  • Marseille : + 8,9 %,
  • Corse-du-Sud : + 8,8 %,
  • Dijon : + 8,7 %,
  • Nice : + 7,8 %,
  • Orléans : + 7,7 %,
  • Amiens : + 7,6 %, 
  • Limoges : + 7,2 %, 
  • Grenoble : + 7,2 %.

Les villes dans lesquelles les maisons ont connu la plus forte hausse des prix : 

  • Le Havre : + 13,5 %,
  • Troyes : + 9,4 %,
  • Amiens : + 7,6 %,
  • Toulon : + 7,2 %,
  • Haute-Corse : + 7,1 %,
  • Saint-Etienne : + 7,1 %,
  • Limoges : + 6,9 %,
  • Angers : + 6,8 %, 
  • Châteauroux : + 5,9 %, 
  • Corse-du-Sud : + 7,2 %.

La diminution des ventes cause la baisse des prix

À l'échelle nationale, on prévoit une baisse de 1,4 % des prix des appartements et de 0,7 % pour les maisons à la fin de juillet, par rapport à la même période de l'année précédente. Cette évolution résulte de la diminution des ventes, qui devraient pour la première fois en trois ans passer en dessous du million, avec environ 950 000 transactions. Il est important de noter que cela demeure une situation exceptionnelle si l'on compare aux chiffres d'avant la pandémie de Covid-19.

La période des prix haussiers, dopés à des taux anormalement bas, est bel et bien révolue”, indiquent les Notaires de France qui constatent “partout un retour de la négociation et une augmentation des délais de vente”. Pour eux, le marché se débloquera “lorsque les vendeurs accepteront de baisser leur prix, ce qui, au regard des hausses des dernières années, n’a, pour le moment, rien de rédhibitoire.”