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La réunion tant souhaitée par Bruno Le Maire a bien eu lieu avec les assureurs. Le ministre de l’Économie et des Finances a rencontré, à Bercy, Florence Lustman, la Présidente de France Assureurs. Tous deux ont fait part du résultat de leurs discussions le mardi 20 septembre, et annoncé plusieurs changements à venir pour les assurés, même si l’application de certains dispositifs ne sont pas encore à l’ordre du jour.
Demander aux assureurs de consentir à un effort sur les tarifs. Le refrain est bien connu de Bruno Le Maire, qui l’avait déjà entonné durant la crise Covid, puis, de nouveau cet été, à l’heure où l’inflation grandissait. La demande a été réitérée en cette rentrée, pour finalement aboutir à une rencontre avec la Présidente de France Assureurs, association qui représente le secteur.
Au moment où l’inflation frôle les 6% sur un an, avec une hausse des prix des aliments, de l’énergie, et des loyers, le ministre de l’Économie demandait aux compagnies d’assurance de « faire un effort sur les primes d’assurances de nos compatriotes », et notamment sur « l’habitation et la voiture ».
D’après nos dernières prévisions, les cotisations d’assurance des particuliers sont en effet annoncées à la hausse pour l’année à venir (entre +2,5% +3,5% en assurance auto, habitation et santé). Toutefois, elles ne devraient pas augmenter davantage.
À l’issue du « meilleur accord possible », d’après Bruno Le Maire, il a en effet été acté que les primes d’assurance auto, habitation et santé seraient maintenues au-dessous de l’inflation par les assureurs cette année et l’année prochaine. La tenue de cette promesse sera mesurée par Bercy grâce à l’indice de référence de l’assurance (INSEE).
« Je peux prendre aujourd'hui l'engagement que nous ferons nos meilleurs efforts, nos meilleurs efforts (sic), pour contenir la prime moyenne de l'assurance auto et habitation pour 2022 et 2023 en deçà de l'inflation », Florence Lustman, présidente de France Assureurs.
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A priori, une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages, donc. Il faut néanmoins garder à l’esprit qu’avec une inflation annuelle prévue entre 5% et 6%, les assureurs garderont une certaine latitude pour augmenter les tarifs. De plus, ce sont les cotisations moyennes qui devront être gardées sous la barre de l’inflation, ce qui n’empêchera pas, donc, aux assureurs d’augmenter plus fortement les primes de certains profils jugés risqués (malussés ou résiliés).
Parmi les autres mesures de ce « pack anti-inflation », et qui concernent les assurés, on peut aussi citer la création d'un chèque de 100 euros à destination des jeunes en recherche d’emploi pour économiser sur leur assurance auto. Une aide non négligeable, même, si pour rappel, le prix moyen d’une assurance auto oscille entre 448 et 475 euros à l’année.
En assurance auto, une autre mesure plus symbolique devrait aussi voir le jour prochainement : la fin du papillon vert ou « vignette » à coller sur le pare-brise pour prouver que son véhicule est bien couvert. L’idée serait de dématérialiser l’étiquette pour simplifier la vie des assurés et permettre aux assureurs d’économiser sur les impressions…
Parmi les autres chantiers à venir en auto, le ministère de l’Économie souhaite également se pencher sur le coût des pièces de rechange. La facture chez le garagiste continue effectivement d’augmenter année après année, et à peser sur les primes d’assurance. Seulement, une mesure a déjà été prise en ce sens l’année dernière, avec une première libéralisation du marché des pièces détachées, qui, visiblement, n’a pas encore porté ses fruits…
Concernant les mutuelles santé, est également à l’étude un dispositif qui permettrait aux parents d’étendre leur couverture à leurs enfants majeurs, afin qu’ils soient mieux remboursés. Là aussi, les contours de cette réforme n’ont pas été clairement définis. S’il est bien sûr une bonne idée, le « bouclier assurantiel » promis n’est donc pas encore prêt d'être opérationnel.