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L'été vient juste de commencer et les températures grimpent ! Et les Français comptent bien partir en vacances cet été, surtout après avoir vécu le « Grand Confinement ». Pour sillonner la route des vacances, les Français privilégieront d'ailleurs l'automobile. Aujourd'hui, de très nombreux modèles sont équipés d'un système d'air conditionné, permettant de conserver une température agréable à l'intérieur de l'habitacle. Malheureusement, la climatisation est quelque peu polluante...
L'été est de retour ainsi que la chaleur, d'autant plus que des températures caniculaires sont à attendre. Aujourd'hui en France, environ neuf véhicules sur dix sont climatisés, d'après les données de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). De très nombreux Français auront donc le réflexe d'allumer la climatisation, pour préserver une température agréable à l'intérieur de la voiture.
Mais la climatisation n'est pas sans coût. Apparus dans les années 1950 aux États-Unis, l'air conditionné nécessitait des moteurs très puissants et consommateurs pour pouvoir fonctionner, peu répandus en Europe, typiquement le fameux V8 américain. Peu à peu et avec les évolutions technologiques en termes de motorisation et de consommation, la climatisation s'est démocratisée et apparaît comme un indispensable en voiture.
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Mais qu'en est-il de son empreinte écologique à l'heure actuelle ? Elle reste malgré tout importante. En effet, un climatiseur se comporte comme une pompe à chaleur : il produit de l'air frais en rejetant la chaleur vers l'extérieur. Pour ce faire, il faut notamment un compresseur, ce dernier étant entraîné par le moteur de votre auto. Vous consommerez donc plus (ou utiliserez votre batterie plus rapidement si vous êtes au volant d'une voiture électrique).
Plus précisément, pour une différence de 5 degrés avec l'extérieur, il faudra en moyenne compter 0,3 L/100 km supplémentaires. Et pour une différence de 10 degrés, le surplus de consommation sera de 0,8 L/100km. Ainsi, les résultats d'analyses indiquent qu'une voiture climatisée pourrait rejeter jusqu'à 5 % de dioxyde de carbone de plus qu'une voiture non-climatisé.
En outre, un système de climatisation a besoin d'un liquide frigorigène permettant le refroidissement de l'air. Mais ces liquides sont très nocifs pour l'environnement. Ce sont d'importants polluants atmosphériques se répandant par l'usage des systèmes de climatisation. Les climatisations sont donc doublement polluantes.
Avec la crise sanitaire de Covid-19, certains automobilistes estiment que la voiture est un bon moyen de se protéger contre une éventuelle contamination. La carrosserie et le système de filtrage de la voiture et in extenso du système de climatisation protégeraient du virus. Mais est-ce vraiment le cas ? Et le filtre à particules de votre climatisation suffit-il pour ne pas diffuser d'air vicié au sein de votre voiture ?
Cela dépend de l'état du filtre de votre climatisation. En effet, il s'encrasse au fil des kilomètres parcourus avec des poussières, particules polluantes ou encore allergènes, qui se diffusent dans votre habitacle dès que le système est en marche. Quant au Covid-19, il reste difficile de savoir si l'usage de la climatisation pourrait favoriser sa propagation. Mais a priori, il semblerait que la voie de transmission du virus soit le contact ainsi que les gouttelettes respiratoires, non les voies aériennes. Toutefois, le nettoyage et l'entretien de votre climatisation, du système de filtrage ainsi que de votre habitacle reste vivement recommandé !
La France veut lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Pour les réduire, elle a notamment mis en place le malus écologique, une taxe dont le montant est indexé sur les émissions de CO2 exprimées en grammes par kilomètre. Plus le véhicule que vous achetez est polluant, plus vous allez payer le prix fort. À l'inverse, le bonus écologique vous récompensera pour l'achat d'un véhicule peu polluant, donc en pratique les véhicules électriques et à hydrogène.
On l'a vu, l'usage de la climatisation augmente votre consommation de carburant, et donc vos émissions de CO2. Toutefois, la climatisation n'entre pas en compte dans le calcul du montant du malus écologique, ou même du bonus écologique. Seules les émissions de CO2 mesurées lors des tests sous la norme WLTP sont prises en compte pour calculer le montant du malus.
Le barème pour l'année 2021 commence à partir de 132 grammes de CO2 par kilomètre et s'échelonne de 50 euros à 30 000 euros (le super malus) pour les véhicules les plus polluants. Si les controversés SUV sont notamment visés par le malus écologique, ce ne sont en pratique pas les véhicules les plus pénalisés. En effet, ce sont plutôt les voitures sportives, qui sont particulièrement peu vertueuses en termes d'émissions de CO2.
Le calcul du montant du malus écologique dépend du niveau d'émissions de CO2. 86 échelons sont définis en fonction du niveau d'émissions des véhicules. Les véhicules les plus polluants seront logiquement les plus pénalisés par le malus écologique. Le niveau d'émissions est déterminé par des tests selon la norme WLTP. Ces tests sont effectués dans des conditions très précises pour imiter l'usage des véhicules dans la vie de tous les jours.
Sachez que le malus écologique touche plus de véhicules chaque année. En effet, le gouvernement rabaisse le niveau d'émissions de CO2 pour le malus, si bien qu'en 2022, les véhicules à partir de 128 grammes de CO2 par kilomètre seront concernés. Cependant, cette taxe ne touche que les véhicules neufs. Les véhicules d'occasion sont exemptés car le gouvernement considère que le malus a déjà été payé. De facto, les véhicules d'occasion importés depuis l'étranger seront concernés par le malus.