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L'indice des prix de l'assurance des particuliers (IPAP) est un témoin de l'évolution des tarifs pratiqués dans l'assurance en France. Il s'applique notamment à l'assurance auto et permet d'émettre des prévisions sur les prix à venir. Il a été mis en place par le comparateur d'assurances Assurland.com en juillet 2000.
L'IPAP (indice des prix de l'assurance des particuliers) est un indicateur permettant de connaître la hausse ou la baisse du prix des assurances en France. Il a été créé par Assurland.com et est publié par le site tous les mois. Grâce à cet indicateur, il est possible de dessiner les perspectives et les tendances à venir pour les tarifs pratiqués dans le secteur de l'assurance.
L'IPAP porte sur trois produits d'assurance en France : l'assurance auto, l'assurance habitation et la mutuelle santé. Il est publié depuis le mois de juillet 2000.
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En assurance automobile, l'IPAP sert à donner une indication quant à l'évolution des tarifs. Ainsi, vous pourrez savoir si vous payez trop cher ou si, au contraire, le montant des cotisations de votre contrat est avantageux. Il est donc utile pour se faire un avis sur sa prime d'assurance. Il se base sur plus de 3 millions de tarifs en assurance voiture analysés tous les mois auprès de tous les partenaires du comparateur.
Attention toutefois, cet indice des prix se base sur de très nombreux contrats concernant l'intégralité de la population française (avec les corrections nécessaires par rapport à la base de données d'Assurland.com). Ainsi, l'évolution donnée se veut représentative pour l'ensemble de la population et il se peut que le montant de vos cotisations soit plus ou moins élevé que cet indicateur pour diverses raisons (votre profil de conducteur et d'assuré, votre lieu de résidence, le modèle de votre auto, formule et services choisis...).
Depuis plusieurs années, l'IPAP auto a naturellement évolué. En effet, les compagnies d'assurances doivent adapter le montant de leurs primes en fonction de plusieurs critères structurels et conjoncturels. On peut par exemple citer le vieillissement de la population française, la recrudescence des catastrophes naturelles à cause du changement climatique, l'inflation et notamment celle des pièces détachées en automobile et de leur entretien ou encore l'évolution du marché automobile et des normes de sécurité en la matière.
Voici donc un récapitulatif de la hausse et de la baisse de cet indice pour ces dernières années :
Le calcul de l'IPAP est indexé sur le montant des primes d'assurance auto. Plusieurs millions de tarifs sont pris en compte. Ces derniers évoluent en permanence et permettent de calculer cet indice, qui est mis à jour tous les mois. Mais comment un assureur décide-t-il des prix à appliquer en termes de primes ? Plusieurs critères entrent en jeu :
Premièrement, pour déterminer le montant des cotisations, l'assureur va regarder le type de véhicule que vous désirez assurer. Plusieurs critères sont retenus : sa puissance exprimée en chevaux vapeurs ou CV (la puissance en chevaux vapeurs dépend de la puissance nette maximale exprimée en kilowatts), son coût à l'achat, sa date de première immatriculation, du tarif des produits manufacturés (pièces détachées) et du coût de son entretien en général. Ainsi, une voiture à la meilleure fiabilité coûtera moins cher à assurer. Par exemple, une Dacia qui est peu onéreuse à l'achat et qui possède peu d'électronique sera moins chère à assurer qu'une Renault.
Plus votre auto est puissante, plus son tarif est élevé, plus il est récent, plus le coût des pièces détachées et de l'entretien est élevé, plus le montant de votre prime sera important.
L'usage que vous faites de votre voiture influe également sur la cotisation de votre contrat. En effet, un particulier ne paiera pas le même tarif qu'un professionnel. Par ailleurs, le mode de stationnement et, le cas échéant (avec un forfait au kilomètre par exemple), le kilométrage jouent sur votre prime. Le lieu de stationnement ainsi que la zone géographique interviennent aussi : si votre auto est stationnée dans un lieu clos et sécurisé comme un garage ou un parking privé et si vous vous situez dans une zone à la sinistralité moindre, vous paierez moins cher. Enfin, si vous êtes le seul au volant de votre véhicule, la facture sera moins élevée.
Votre profil du conducteur est important pour déterminer le montant de vos cotisations : si vous êtes plus expérimenté, le coût sera réduit ; en revanche, si vous êtes jeune conducteur, vous allez payer une surprime. En outre, une sinistralité aggravée augmentera le prix de votre assurance : alcoolémie, délit de fuite, suspension du permis... En bref, plus vous représentez de risques pour les assurances, plus l'augmentation de la prime sera sensible.
Plus il y a de garanties dans votre contrat, plus votre prime sera chère. En effet, une assurance tous risques sera bien plus chère qu'un contrat intermédiaire, qui sera lui-même plus onéreux qu'une assurance au tiers. Choisissez donc bien votre niveau de garantie en fonction de vos besoins.
Bien entendu, le niveau de bonus malus du conducteur joue sur le prix de l'assurance. Si vous n'avez aucun sinistre, vous serez récompensé par du bonus, qui fera baisser le prix de votre prime. En revanche, chaque sinistre responsable vous pénalisera par du malus, qui vous fera payer plus cher.
La franchise est la somme que l'assureur ne prend pas en charge et que vous aurez à régler vous-même en cas de sinistre. Plus elle est élevée, moins le contrat sera cher.
Enfin, les compagnies d'assurances sont libres d'appliquer elles-mêmes leur tarification. Elles peuvent par exemple choisir d'adopter une stratégie commerciale de fidélisation qui récompense les clients plus anciens.
Une augmentation du prix de l'assurance auto peut être due à plusieurs causes. Une année particulièrement marquée par la sinistralité peut causer une augmentation des primes, si les résultats de la sécurité routière sont mauvais, ou si de nombreuses catastrophes naturelles ont eu lieu. De nouvelles législations (la loi Hamon par exemple) mettant une pression plus importante sur les compagnies d'assurances peuvent aussi expliquer une hausse.
Il est possible que les prix de l'assurance auto diminuent pour plusieurs raisons. On peut par exemple mentionner une période où la sinistralité est en baisse. La concurrence acharnée entre les différentes compagnies d'assurances pousse également les assureurs à diminuer leurs marges. En effet, de nombreux assureurs proposent aujourd'hui des contrats « low-cost » qui attirent de nombreux clients. Les concurrents sont donc contraints de s'adapter.
La crise de Covid-19 n'a au premier abord pas touché les prix de l'assurance voiture. En effet, les prix n'ont pas sensiblement augmenté et la politique actuelle des compagnies d'assurances est à la modération tarifaire. De plus, la baisse des sinistres a permis de réaliser des économies. « Après une année sans précédent, la bataille des prix fait rage dans l'assurance. Les pressions conjointes du gouvernement et de l'opinion publique conduisent les assureurs à la plus grande prudence. La crise sanitaire a joué sur ce point. Notre observation des prix montre que la tendance est favorable au consommateur », a expliqué le cofondateur d'Assurland.com Olivier Moustacakis.
Le bonus écologique, qui encourage l'achat de véhicules électriques, sera une nouvelle fois réduit en 2025, passant de 4 000 euros à 3 000 euros. En parallèle, les malus sur les émissions de CO2 et le poids des véhicules seront renforcés, dans le cadre d'une politique gouvernementale visant à réduire les dépenses publiques et inciter à l'adoption de véhicules plus respectueux de l'environnement. Ces nouvelles mesures, qui entreront en vigueur au 1er janvier 2025, concernent à la fois les futurs acheteurs de voitures et les constructeurs automobiles.
Lire la suiteÀ partir de ce mardi 1er octobre, un premier tronçon de 1,3 km du boulevard périphérique parisien passera de 70 km/h à 50 km/h. Cette décision, motivée par des raisons de sécurité routière et de réduction de la pollution, suscite une vive controverse. Les partisans saluent une avancée environnementale, tandis que les opposants dénoncent une mesure qui risque d'aggraver les embouteillages.
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