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Des voitures neuves de plus en plus chères, des assurés qui souhaitent être couverts dans tous les transports avec le même contrat... Les nouvelles mobilités urbaines dessinent un nouveau panorama pour les assureurs, qui risquent aussi d'augmenter leurs tarifs...
À la lumière de la dernière étude Allianz/CSA, une fracture sociale se dessinait entre des jeunes actifs urbains, plus favorables aux Zones à Faibles Émissions (ZFE), et les habitants des petites agglomérations ou zones rurales, qui y se montraient plus réticents.
Dans les grandes villes, les assureurs anticipent ainsi une évolution majeure de la mobilité vers davantage de transports électriques, autonomes et partagés. Comme le révèle le dernier rapport de Capgemini sur l’assurance dommages, publié en collaboration avec Qorus, 66 % des assurés du monde entier manifestent un intérêt marqué pour des véhicules connectés à énergie alternative. Ils sont près d’un sur deux à plébisciter les véhicules autonomes.
À ces nouvelles formes de véhicules à moteur, il faudra aussi ajouter l’appétence pour la micro-mobilité (trottinette, vélo) et le transport multimodal. À savoir, passer de sa voiture électrique partagée à un transport commun, puis du transport en commun à une trottinette pour les derniers kilomètres. L’adoption de ce mélange d’usages devrait être majoritaire dans les grandes villes dès 2025.
Pour s’adapter à ces bouleversements, les assureurs devront modifier prochainement leurs offres traditionnelles d’assurance, et, sans doute, augmenter leurs tarifs, comme le montre aussi cette étude. D’abord, il faudra imaginer un contrat personnalisable et unique, qui permettrait de couvrir l’assuré à chaque changement de moyen de transport : une assurance auto qui se mêle à une responsabilité civile obligatoire en trottinette, et à une garantie accidents de la vie quand on commande un VTC. 42 % des assurés souhaiteraient ce type de police d’assurance unique quel que soit le moyen de transport.
En revanche, pour proposer ces offres plus complètes, il est évident, d’après le rapport, que les primes devront augmenter. D’abord, car elles couvriront plusieurs véhicules et usages. Mais aussi parce que ces véhicules, en particulier les voitures, sont de plus en plus chères à l’achat et à faire réparer. En 2022, le prix moyen d’une voiture neuve était de 32 600 euros. Il était de 20 000 euros il y a dix ans.
Ce renchérissement du coût des véhicules, mieux équipés et plus sécurisés, fait anticiper une augmentation de l’ordre de 40 % des primes des véhicules thermiques d’ici à 2030. Pour les véhicules connectés, autonomes et électriques, la hausse de cotisation devrait être encore plus salée : une multiplication par 8 d'ici à la fin de la décennie ! Le total des primes collectées pour ces véhicules devrait atteindre plus de 500 milliards à cette échéance, contre 70 milliards d’euros aujourd’hui.
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