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En France, les jeunes âgés entre 18 et 34 ans n’achètent pas d’auto neuve. Et, ce n’est pas parce qu’ils n’aiment pas ce mode de transport mais tout simplement parce qu’ils n’en ont pas les moyens. D’ailleurs, ils voient la voiture comme une source de plaisir. Explications.
Selon une étude réalisée par Kantar TNS pour Aramis Auto, commerçant automobile qui propose véhicules neufs et d’occasion aux particuliers sur Internet et en agences, les Millennials ne sont pas tous allergiques à la voiture.
Plus précisément, les jeunes de 18 à 34 ans sont 44 % à signaler que l’automobile les fait rêver contre 41 % de la population nationale. De plus, 34 % d’entre eux y voit d’abord et avant tout un moyen de transport, ce qui apparaît inférieur au sentiment de la population (ndlr : 38 %).
Co-fondateur d'Aramis Auto, Guillaume Paoli ne cache pas sa surprise et son étonnement devant les résultats de cette nouvelle enquête d’opinion qui sont « à contre-courant du discours ambiant sur la fin à venir de l'auto ». Et l’intéressé d’estimer que les jeunes ne rejettent pas la voiture ajoutant que l’écrasante majorité d’entre eux (ndlr : 84 %) possède le permis de conduire. Seule exception notable : Paris où ce pourcentage est « un peu plus faible ».
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Mais, si les Millennials ne boudent pas l’auto, pourquoi n’achètent-ils pas de voitures neuves ? Président de l'Observatoire Cetelem de l'automobile, cellule d’études et de veille économique, Flavien Neuvy répond qu’« ils n’en ont tout simplement pas les moyens ». Il ajoute qu’une fois qu’ils ont suffisamment d’argent pour acheter une automobile, ils se tournent plus facilement vers un véhicule d’occasion afin de pouvoir « se faire plaisir » plutôt que de devoir conduire une voiture neuve « qui ne leur plaît pas ».
Associé chargé de l'automobile au sein du cabinet Deloitte, Guillaume Crunelle estime qu’aujourd’hui, les constructeurs automobiles se demandent surtout si ces jeunes « deviendront des vieux comme les autres ». Autrement dit, l’âge aidant, seront-ils toujours aussi attachés à la voiture, à la notion de propriété ou opteront-ils pour un service de mobilité porté par l’auto-partage par exemple ? Guillaume Crunelle prédit un changement des comportements. Ainsi, l’on constate déjà qu’à la différence de leurs aînés, les Millennials sont moins attachés à la voiture du point de vue statutaire. De même, ils apparaissent plus sensibles à la mobilité partagée. Et l’intéressé de conclure que l’« arrivée des robots taxis » devrait constituer un « formidable accélérateur du changement ».