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Afin de mesurer les indemnisations en cas de sinistre, le recours à un expert en assurance habitation est souvent nécessaire. L'intervention du professionnel n'est cependant pas limitée dans un délai précis. Plusieurs critères entrent en jeu et, en cas d'une attente trop longue, la victime peut opter pour d'autres solutions. Découvrez.
En cas de sinistre, l'assuré se doit de faire une déclaration auprès de l'assureur selon les délais fixés dans le contrat. La compagnie peut alors faire appel à un expert pour une évaluation des dégâts. L'intervention du professionnel est requise pour l'établissement de l'étendue des dommages, en fonction de laquelle le montant de l'indemnisation sera déterminé. Les prises en charge dépendent toutefois des clauses de garanties signées auprès de l'assureur lors de la souscription de votre multirisque habitation.
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Il n'existe pas de délai légal dans le cadre de l'intervention d'un expert. Néanmoins, pour les dommages de premier niveau, l'expertise se fait généralement dans les 2 semaines après le sinistre. Les dégâts plus importants peuvent entraîner un temps d'attente plus long, tandis qu'un sinistre simple peut se passer d'un expert pour être pris en charge.
L'ampleur du sinistre figure en effet parmi les critères influant sur le délai d'intervention du professionnel. La recherche de l'origine de l'événement, les mesures de conservation, les régulations de papiers administratifs, l'appel à d'autres entreprises ou encore les contre-expertises font également varier le temps d'attente.
Il faut néanmoins savoir qu'il existe un délai dit de prescription, au-delà duquel aucune intervention ne peut plus se faire. Ce délai est généralement fixé à 2 ans.
Dans le cas les délais d'attente sont particulièrement longs, l'assuré peut prendre des initiatives personnelles pour réparer les dégâts. Il peut faire appel à une entreprise spécialisé pour faire l'évaluation.
En cas d'urgence, il peut aussi intervenir lui-même. Ainsi, votre assureur vous imposera de mettre à part les biens endommagés, tout en prenant des mesures conservatoires afin de ne pas aggraver le sinistre.
Les assureurs sélectionnent les experts en sinistres selon des critères stricts, incluant l'expérience, les compétences techniques et l'impartialité. En France, la loi n° 2002-303 impose que les experts soient inscrits sur une liste nationale pour garantir leur qualification. Les assureurs peuvent employer des experts internes ou recourir à des indépendants pour assurer une évaluation objective et conforme aux normes légales.
Si l'assuré conteste le rapport d'expertise, il peut demander une contre-expertise, souvent à ses frais, selon l'article L.121-1 du Code des assurances. Cette procédure doit être initiée dans un délai généralement précisé dans le contrat, souvent 30 jours. En cas de désaccord persistant, un arbitrage peut être sollicité, ou le litige peut être porté devant les tribunaux compétents.
L'expertise n'est pas obligatoire pour tous les sinistres. Selon le Code des assurances, elle est généralement requise pour les sinistres dépassant un certain montant, souvent autour de 1 500 euros. Pour les sinistres mineurs, l'assureur peut se baser sur les déclarations et documents fournis par l'assuré pour évaluer l'indemnisation.
Pour l'expertise d'un sinistre, fournissez le contrat d'assurance, les preuves d'achat ou factures des biens endommagés, et des photos des dégâts. Ajoutez des rapports de police si applicable et tout document médical en cas de blessure.
Dernière mise à jour : le 15/01/2025
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