Acheter de l’alcool est un jeu d’enfant même pour des adolescents entre 14 et 16 ans. Missionné par le magazine 60 millions de consommateurs, une vingtaine de jeunes ont réussi à se procurer vodka et autres canettes de bière alors même que la vente de boissons alcoolisées est interdite pour les mineurs.
La loi l’interdit et pourtant les mineurs peuvent encore très facilement acheter de l’alcool. C’est ce que révèle la dernière enquête de 60 millions de consommateurs. Le magazine a missionné des ados entre 14 et 16 ans pour sillonner les allées "alcool" des grandes surfaces de l’hexagone. Résultat : dans près de 60% des cas, les jeunes n’ont pas eu la moindre difficulté à passer en caisse. Au total, sur 111 tentatives d’achat, ils ont réussi à se procurer 22 bouteilles de vodka et 222 canettes de bière. Si 60 millions de consommateurs pointe du doigt cette souplesse des enseignes, elle explique que « le taux de refus est plus élevé dans les hypermarchés que dans les supermarchés ».
Selon les témoignages des jeunes, des hôtes ou hôtesses ont bien demandé les pièces d’identité mais ont tout de même accepté la vente. Face à ce constat, 60 millions de consommateurs qui n’a pas réussi à obtenir les réactions des enseignes estime qu’un renforcement des contrôles est nécessaire : « la marge de progression des enseignes en matière de contrôle des ventes à l’intention des mineurs est énorme. Les pouvoirs publics ont aussi leur rôle à jouer : des contrôles en magasin semblent indispensables afin de sanctionner ceux qui ne respectent pas la loi ».
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Selon l’article L. 3353-3 du Code de la santé publique, la vente à des mineurs de boissons alcooliques est punie de 7 500 euros d’amende. L’offre de ces boissons à titre gratuit à des mineurs dans les débits de boissons et tous les commerces ou lieux publics (…) est punie de la même peine.
Les personnes physiques coupables des infractions encourent également la peine complémentaire d’interdiction à titre temporaire d’exercer des droits d’attachés à une licence de débit de boissons à consommer sur place ou à emporter pour une durée d’un an au plus et celle de l’obligation d’accomplir un stage de responsabilité parentale.