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Mortelle, l'échinococcose est désormais présente partout en France

15 févr. 2019 David Quadrado 1754 vues

Maladie parasitaire provoquée par le ténia, l’échinococcose alvéolaire n’est plus aujourd’hui limitée à la seule Franche-Comté. En effet, cette maladie qui peut s’avérer mortelle si elle est diagnostiquée trop tardivement est désormais présente dans toutes les régions de l’Hexagone. En cause, l’augmentation de la population de renards en France. Explications.

Des renards propagateurs de la maladie

Provoquée par le ténia, ver qui vient se loger dans le foie et est susceptible d’entraîner la mort, l’échinococcose alvéolaire n’épargne personne : les promeneurs, les chasseurs, les amateurs de jardinage ou encore les enfants qui s’amusent dans les bacs à sable ou sur les pelouses souillées par les renards.

A Cappelle-en-Pévèle, dans les Hauts-de-France, les habitants sont au fait des risques représentés par l’échinococcose alvéolaire et les renards qui vivent à proximité de leur domicile. Par exemple, ce sont les adultes qui se chargent de ramasser les fruits du jardin choisissant uniquement framboises, groseilles et autres cassis qui se trouvent en hauteur.

Dans la région nordique, les premiers cas d’échinococcose alvéolaire sont apparus en 2016. A cette époque, des campagnols contaminés avaient été mangés par des renards et ces derniers avaient attrapé le ténia. Or, selon Philippe Wartelle, président de l’Association de Soutien et de Défense des Personnes Contaminées par l’Echinococcose Alvéolaire (ASDPCEA), un renard contaminé, ce sont environ deux cent œufs de ténia lâchés tous les 10 jours…

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Se protéger contre l’échinococcose alvéolaire

Ces œufs microscopiques de ténia que l’on retrouve dans les poils et les excréments du renard sont parfois mis à la bouche et, au bout de 5 à 10 années passées dans le corps humain, ils commencent à attaquer le foie du malade.

Vice-président de l’ASDPCEA, Frédéric Musy avertit qu’en l’absence de diagnostic à temps, la maladie s’aggrave et le « décès est fréquent ». Et le phénomène prend de l’ampleur passant d’une quarantaine de cas par an pour l’essentiel en Franche-Comté à 70 cas de contamination aujourd’hui.

Philippe Wartelle soulève une autre difficulté : l’échinococcose alvéolaire est finalement méconnue des médecins et il arrive même qu’elle soit confondue avec le cancer du foie voire la cirrhose.

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, voici les bons gestes à accomplir pour éviter d’attraper cette maladie parasitaire :

  • Ne jamais toucher un renard à mains nues,
  • Toujours se laver les mains après une balade dans la nature,
  • Bien laver et bien cuire les aliments et légumes du potager.