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Trop de dépassements d'honoraires chez les gynécologues

28 déc. 2017 David Quadrado 372 vues

Tout juste dévoilée, une enquête du quotidien Le Monde dresse un état des lieux assez peu reluisant de la gynécologie en France. Entre baisse du nombre des praticiens, dépassements d’honoraires excessifs et difficultés d’accès aux soins, la situation apparaît véritablement préoccupante. Coup de projecteur.

Moins de 5 gynécologues pour 100 000 habitants

En l’espace d’une décennie, le nombre des gynécologues en France a diminué de 41,6 %. Plus précisément, selon l’enquête réalisée par Le Monde, cette spécialité qui s’occupe de la physiologie et des affections du système génital de la femme compte désormais 1 136 spécialistes sur l’ensemble du territoire national.

Logiquement, cette chute considérable du nombre des gynécologues se traduit par une pénurie réelle dans certains départements français où l’on trouve parfois moins de 5 spécialistes pour 100 000 habitants. Nombreuses sont les femmes qui doivent aller dans un autre département pour consulter un spécialiste mais aussi trouver un praticien en secteur conventionné et éviter ainsi de devoir payer des tarifs exorbitants à cause des dépassements d’honoraires.

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Étudiantes et retraitées renoncent à consulter

Mise à part cette pénurie de gynécologues, les femmes doivent composer avec des dépassements d’honoraires considérables. Précisément, le taux de dépassement du tarif arrêté par l’Assurance maladie atteint 98,2 % en gynécologie, ce qui signifie que la consultation coûte 60 euros en moyenne au lieu de 30 euros. Dans la capitale, 5 % des spécialistes facturent 120 euros voire 150 euros à leurs patientes.

Malheureusement, ces tarifs exorbitants poussent de nombreuses femmes à renoncer soit à une première consultation, soit à un suivi. D’ailleurs, les étudiantes et les retraitées seraient les plus touchées par le phénomène, faute de posséder une mutuelle santé adaptée.

Enfin, notez qu’avec les départs à la retraite qui s’annoncent, la situation devrait empirer : l’on prévoit seulement 531 gynécologues en 2025