Assurance auto Comparez gratuitement
Depuis le 1er septembre 2022, les véhicules autonomes sont autorisés à circuler en France. Le constructeur automobile allemand Mercedes-Benz a dans le même temps réussi à obtenir l’homologation de deux de ses modèles. Néanmoins, cette conduite sans les mains reste soumise à des conditions bien précises.
La marque allemande frappe très fort sur le nouveau marché des véhicules autonomes. En effet, la technologie du système de conduite automatisé “Drive Pilot” est désormais proposée à leurs clients. Actuellement seuls les modèles les plus chers du constructeur pourront bénéficier de ce dernier. Pour acquérir ce dispositif, il vous faudra débourser 5 000 euros hors taxes pour la Classe S et 7 430 euros pour l’EQS, son équivalent électrique.
L’autonomie de niveau 3 de cette gamme (0 étant une absence complète d’autonomie et 5 étant l’automatisation complète) permet de pouvoir lâcher complètement les mains du volant et consulter son téléphone mais demande au conducteur de pouvoir réagir vite en cas de problèmes. Afin de déchiffrer l'environnement et prévoir les agissements du véhicule, ces voitures ont été doté d’un grand nombre de capteurs de l’équipementier automobile français Valeo.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
Si Mercedes possède pour le moment le monopole sur ce type de véhicule (les modèles Tesla commercialisés en France sont considérés comme étant de niveau 2), leurs concurrents sont également prêts à investir ce marché. Les rivaux allemands Volkswagen développent leurs automobiles mais ces derniers ne devraient pas être homologués avant un ou deux ans. Même chose pour BMW et le groupe Stellantis (Peugeot, Citröen, Fiat et Jeep) qui travaillent conjointement dans le but de proposer un modèle en 2024.
Les conducteurs de Classe S et EQS possédant le “Drive Pilot” ne pourront pas utiliser à leur convenance l’automatisation de leur véhicule. En effet, il leur sera imposé d'exploiter ce système uniquement sur les voies interdites aux vélos et aux piétons et disposant d’un terre-plein central. Une limitation de vitesse de 60 km/h sera fixée aux conducteurs pour le moment. Dans le futur cette allure pourrait être revue à la hausse en s'élevant à 130 km/h dans le cas où l’automobile serait en mesure d’effectuer un dépassement automatique.
S’il semble pour le moment inconcevable de voir ce type de voitures envahir les routes françaises avant quelques années, cette nouvelle technologie devrait faire le bonheur de ses usagers, notamment dans les embouteillages et lors de longs trajets.