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De nombreuses portions d'autoroutes s'apprêtent à expérimenter le principe du flux libre : c'est-à-dire supprimer les barrières de péages. C'est, ou cela sera bientôt le cas sur l'A4, l'A10, l'A837, l'A79, ainsi que sur l'A13, entre Paris et Rouen.
Ne plus s’arrêter au péage sur l’autoroute, un rêve qui deviendra bientôt réalité ? C’est en tout cas le sens d’une expérimentation qui sera menée jusqu’en 2024 sur l’A13 entre Paris (Ile-de-France) et Caen (Calvados). À cet horizon, les « gares de péage » devraient bien être supprimées (comme sur l’A4, en pleine expérimentation également).
Cela n’empêchera toutefois pas aux axes de rester payants. Il suffira à l’automobiliste d’acheter son abonnement ou son droit de passage à l’entrée des autoroutes, en bureau de tabac ou en ligne. Puis, jusqu’à sa sortie, ce sont des portiques à capteurs placés tout au long de la route qui contrôleront la présence de son badge d’abonnement ou sa plaque d’immatriculation.
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Plus besoin donc de ralentir, voire de s’arrêter à chacun des points de passage. Ce système d’autoroute dit « en flux libre » (free flow) doit permettre en premier lieu d’éviter les embouteillages, souvent causés par les ralentissements en amont des péages. Entre la capitale et Caen, sur l’autoroute A13, il fallait jusqu’ici s’arrêter par exemple jusqu’à cinq fois.
Autre argument mis en avant par la société Sanef, qui détient la concession de l’autoroute, celui du porte-monnaie. Éviter de ralentir ou de faire du surplace va aussi offrir aux automobilistes de substantielles économies de carburant (9,5 millions de litres en moins par an pour l’ensemble des usagers, selon la Sanef).
Enfin, en conséquence de la baisse de l’essence consommée, la société concessionnaire prévoit aussi une réduction de 30 000 tonnes d’émission de CO2 par an. Mais cela se traduira-t-il aussi par une économie pour le portefeuille des automobilistes ?
Rien n’est moins sûr, car jusqu’ici le processus d’automatisation des péages n’a pas fait baisser les prix. Depuis une vingtaine d’années, les employés des réseaux d’autoroutes ont été progressivement remplacés par des automates. Cette économie sur la main d’œuvre n’a pourtant pas été redistribué aux usagers : le 1er février dernier, une augmentation moyenne de 2% sur les principaux tronçons a été constatée.