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Vous l'avez peut-être déjà croisé, le radar de stop a été installé depuis le mois de février 2016. Alors qu'il s'agissait dans un premier temps d'expérimenter ce nouveau type de radar, les autorités souhaiteraient en installer partout en France. Mais qu'est-ce que le radar de stop ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles amendes et perte de points ? Assurland vous dit tout sur ce radar qui vous flashe si vous ne marquez pas l'arrêt à un stop.
Le radar de stop est désormais bien connu des habitants de Yerres. C'est dans cette commune de l'Essonne qu'est, depuis février 2016, testé le radar de stop. Le premier du genre installé sur le territoire Français. S'il s'agit pour le moment d'une expérimentation qui se limite à une commune, ce nouveau type de radar devrait bientôt fleurir un peu partout sur les routes Françaises.
Au même titre que les radars de feu rouge ou bien encore radars mobiles, le radar de stop va proliférer. Mais comment fonctionne-t-il ? A vrai dire c'est très simple. Dès lors qu'un automobiliste ne marque pas l'arrêt à un stop, il se fait flasher. Placés à certaines intersections, ces radars vérifient également que le conducteur ait bien respecté la priorité. Si le conducteur en question ne cède pas le passage aux véhicules qui circulent, le radar le verra.
Concrètement, le radar de stop s'assure que l'article 415-6 du Code de la route soit bien respecté. Ce dernier dit « à certaines intersections indiquées par une signalisation dite stop, tout conducteur doit marquer un temps d'arrêt à la limite de la chaussée abordée. Il doit ensuite céder le passage aux véhicules circulant sur l'autre ou les autres routes et ne s'y engager qu'après s'être assuré qu'il peut le faire sans danger ». Et comme le prévoit le Code de la route, tout contrevenant s'expose à une sanction. Grâce à une caméra vidéo ainsi qu'un système de reconnaissance des plaques d'immatriculation, le radar envoie les images aux autorités. Celles-ci n'ont plus qu'à adresser un PV (procès-verbal) aux conducteurs n'ayant pas respecté la règle.
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Si un automobiliste se fait prendre, il reçoit une contravention de la part des autorités. Il est donc puni d'une amende de quatrième classe. Celles-ci prévoient une amende forfaitaire de 135 euros. Elle peut être minorée ou majorée (paiement après 45 jours). Il s'agit du même type d'amende que pour l'usage d'un téléphone au volant, d'un excès de vitesse inférieur à 20 km/h en ville ou limité à 50km/h ou encore du non-port de la ceinture de sécurité. Outre le fait de devoir payer 135 euros, le contrevenant perdra 4 points sur son permis de conduire.
Du fait que le cliché prenne l'arrière de l'auto et le PV soit adressé au titulaire de la carte grise, ce dernier peut contester. Comme pour les radars automatiques, il doit prouver que ce n'était pas lui au volant de la voiture.
Si vous avez été flashé par un radar de stop, vous recevrez un avis de contravention par courrier à l'adresse associée à la carte grise du véhicule.
Le délai de réception d'un avis de contravention varie selon le type de contrôle et peut aller de quelques jours à plusieurs semaines.
Oui, il est possible de contester une amende si vous estimez que l'infraction n'a pas été commise. Les modalités de contestation sont précisées dans l'avis de contravention que vous recevez.
En tant que propriétaire du véhicule, vous recevrez l'avis de contravention. Toutefois, vous avez la possibilité de désigner le véritable conducteur en suivant les instructions fournies dans l'avis.
Dernière mise à jour : le 29/11/2024
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