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Combien y a-t-il de voitures radars en France ?

21 juil. 2021 Théophile Robert 492 vues

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Les très controversées voitures radars sont de plus en plus nombreuses sur le territoire français, notamment grâce à l'emploi de chauffeurs privés. Banalisées, elles sont difficiles à reconnaître et extrêmement lucratives pour l'État. Mais combien sont-elles ? Et dans quelles régions peut-on les croiser ?

Combien de voitures radars y a-t-il en circulation en France ?

À l'heure actuelle, on compte officiellement 385 voitures radars banalisées ou RMNG (Radars Mobiles Nouvelle Génération) sur les routes françaises, d'après les données de la Sécurité Routière au 1er janvier 2021.

Plus précisément, 302 d'entre elles sont conduites par les forces de l'ordre et 83 par des chauffeurs privés. Selon la Sécurité Routière, « l'externalisation de la conduite des voitures-radar permet de libérer et mieux utiliser les compétences et les qualifications des forces de l'ordre notamment pour effectuer d'autres types de contrôles sur les routes (alcool et produits stupéfiants) ou d'autres comportements dangereux. »

À savoir que leur nombre devrait augmenter à 450 d’ici à la fin de l'année 2021. Pour cela, des véhicules actuellement aux mains des forces de l'ordre seront reconvertis pour des opérateurs privés. 223 d'entre elles seront conduites par des chauffeurs privés, le reste par les forces de l'ordre. L'objectif du gouvernement est d'en déployer 450 pilotées par des chauffeurs privés sur l'ensemble du territoire Français.

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Où se trouvent-elles ?

Actuellement, les 83 voitures radars banalisées conduites par des opérateurs privés se trouvent dans les régions suivantes :

  • Normandie : 26 véhicules
  • Bretagne : 18 véhicules
  • Pays-de-la-Loire : 19 véhicules
  • Centre-Val de Loire : 20 véhicules

Et à partir du second semestre de l'année 2021, on devrait en trouver 142 supplémentaires réparties dans les régions suivantes :

  • Grand-Est : 40 voitures
  • Hauts-de-France : 33 voitures
  • Bourgogne-Franche-Comté : 24 voitures
  • Nouvelle-Aquitaine : 45 voitures

Comment reconnaître une voiture radar banalisée ?

En circulation depuis 2013, les voitures radars banalisées sont très difficiles à reconnaître. Tout d'abord, elles ne « flashent » pas en cas d'excès de vitesse ; c'est une caméra infrarouge placée sur le tableau de bord qui recense les infractions.

Toutefois, il est possible de les identifier grâce aux quelques équipements présents à l'intérieur et à l'extérieur. Ces équipements sont :

  • un GPS affichant l'itinéraire à suivre ;
  • deux caméras derrière le pare-brise avant, à droite et à gauche ;
  • un appareil photo derrière le pare-brise avant, au milieu ;
  • un flash infrarouge situé au milieu du pare-choc avant, généralement sous la plaque d'immatriculation.

Ces radars flashent les automobilistes en excès de vitesse avec une marge de 10 km/h à une vitesse de moins de 100 km/h, et de 10 % au-delà (99 km/h pour une route limitée à 90 km/h, par exemple). Suite à un flash, « les données relevées par les voitures-radars sont envoyées de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation. Ces officiers de police judiciaire, qui constatent et valident l'infraction, sont les mêmes que pour les radars fixes et les voitures-radar encore conduites par des forces de l'ordre : ce sont les policiers et les gendarmes, officiers de police judiciaire, du Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) au sein du Centre national de traitement (CNT) situé à Rennes », explique la Sécurité Routière.

À savoir que d'après les estimations de la Ligue de défense des conducteurs en février dernier, une seule voiture radar permettrait de réaliser un bénéfice net de 194 000 euros par an, soit près de 80 millions d'euros annuels si leur nombre est de 450. Un projet de loi veut également les rendre identifiables.