La Fédération hospitalière de France publie une étude révélant un nombre trop important d’interventions chirurgicales inutiles. La ministre de la Santé compte s’emparer du dossier avec pour objectif d’économiser 50 milliards d’euros.
A travers une étude, la Fédération hospitalière de France dénonce un trop grand nombre d’opérations inutiles. Ces actes inutiles seraient notamment la conséquence de la tarification à l’activité (T2A). Avec ce système de tarification, les hôpitaux sont rétribués en fonction du nombre d’actes médicaux et d’interventions chirurgicales qu’ils pratiquent. Pour ne pas perdre l’argent qui leur est alloué, les établissements hospitaliers effectuent des actes superflus.
Cette explication ne serait pas la seule. La Fédération hospitalière de France évoque également des opérations faites dans la précipitation. Les pressions exercées par les patients ou les volontés d’aller plus rapidement des médecins sont mises en cause. Un sondage Odoxa précise d’ailleurs que 9 médecins sur 10 avouent prescrire des examens ou actes injustifiés.
En outre, cette étude révèle que des opérations sont plus pratiquées selon la zone géographique où le patient vit mais également selon l’établissement dans lequel il est soigné. Face à ce constat, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, compte agir. Alors qu’elle juge que 30 % des dépenses de l’Assurance maladie sont inutiles, la ministre souhaite revoir le mode de tarification en favorisant la qualité des soins. L’objectif est d’économiser 50 milliards d’euros par an.
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