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Durant le confinement, les Français avaient été contraints de laisser leurs véhicules au garage ou sur la voie publique. Des mesures telles que la gratuité du stationnement avaient été mises en place pour soulager les automobilistes. Mais qu'en est-il des cotisations de l'assurance auto ? Avec le reconfinement, la question se pose : est-ce l'occasion de suspendre le règlement des cotisations ? Ou tout simplement de résilier au profit d'une assurance auto moins chère ?
Durant le confinement, l'usage de la voiture avait drastiquement baissé. Avec le reconfinement, la situation risque bel et bien d'être très similaire. Qu’elles soient laissées sur la voie publique ou dans un garage, les voitures demeurent inévitablement à l’arrêt. Pourtant, même lorsqu’elles ne circulent pas, les automobiles restent un poste de dépense important, avec notamment le paiement des cotisations de l'assurance auto. Est-il possible d’y remédier ? Pas vraiment rappellait à Capital Julien Fillaud, président du comparateur Hyperassur : « Il est interdit pour un véhicule de ne pas être assuré ».
Si certains automobilistes envisageaient de contacter leur assureur pour demander, ou exiger, une suspension temporaire de leur contrat d’assurance auto, la dure réalité vient de les rattraper. « 99% des contrats ne prévoient aucune disposition pour suspendre le paiement des échéances », ajoutait auprès de Capital Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures, à l'heure du premier confinement en France.
S’il est impossible de suspendre le paiement de ses cotisations c’est en raison du caractère obligatoire de cette assurance. Depuis 1958, l’État oblige d’assurer tous types de véhicules à moteur. Pour un automobiliste l’obligation est de souscrire au minimum une assurance responsabilité civile auto afin de couvrir l’ensemble des dommages causés à un tiers. Des dommages qui peuvent potentiellement survenir lorsque le véhicule est immobile. Même à l’arrêt une voiture peut en effet être endommagée. Si la couverture minimale ne permettra pas à l’assuré d’être remboursé, une assurance tous risques si. « Les contrats peuvent contenir les garanties de vols et d’incendies. L’assureur se charge donc de rembourser le conducteur si le véhicule est endommagé, même à l’arrêt », soulignait encore Julien Fillaud.
Impossible de suspendre le paiement de sa franchise donc, mais quid de l’obtention d’une réduction ? Si la couverture tous risques couvre davantage l’assuré, elle est également plus chère que la formule de base. Concrètement, un automobiliste peut contacter son assureur pour lui demander s’il est possible d’abaisser le niveau de garantie, de souscrire la formule d’entrée de gamme. Une solution alternative est également envisageable : les assurances à l’usage et notamment le « Pay when you drive ». Si un automobiliste n'utilise sa voiture qu’occasionnellement – ce qui est le cas actuellement - les contrats « Pay when you drive », entendez « Payez quand vous voulez », peuvent être la solution. Ces derniers proposent d’assurer le véhicule avec la formule minimum lorsqu’il ne roule pas et de passer en tous risques quand il est utilisé. Une solution profitable pour les assurés ayant souscrit ce type d’assurance avant le confinement.
Mais malgré la baisse de la sinistralité et donc des coûts à régler pour les compagnies d'assurance durant les mois de mars et d'avril dernier, les cotisations en assurance auto ont continué d'augmenter, d'environ + 0,5 % durant cette période. Cela signifie que la baisse de sinistralité à venir pour le reconfinement n'aura probablement pas d'impact positif sur le prix de votre assurance. Le moment est donc opportun pour changer d'assurance auto !
Nous savons désormais que la baisse de la sinistralité a généré une économie d'environ deux milliards d'euros pour les assureurs auto, moto et habitation pour la période du premier confinement. La question est de savoir si les assureurs vont faire profiter les assurés de ces économies en diminuant leurs cotisations d'assurances auto.
Pour savoir si votre cotisation d'assurance auto se situe toujours dans les prix du marché, le plus simple est d'effectuer une comparaison en ligne gratuite. Vous pourrez ainsi trouver des assureurs auto ayant décidé de baisser leurs cotisations, ou de geler leurs tarifs, comme l'a demandé l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir.
Dénonçant l'« enfumage » des assureurs au sujet des tarifs qui augmentent malgré les économies réalisées, l'UFC-Que choisir a récemment conseillé aux assurés de résilier leur contrat d'assurance si celui-ci venait à augmenter durant la crise sanitaire, au profit d'assureurs plus vertueux.
Pour résilier votre assurance auto, rien de plus simple, il vous suffit de comparer les assurances, de trouver un nouvel assureur et celui-ci s'occupera de la résiliation de votre précédent contrat grâce à la loi Hamon. Vous pourrez fort probablement réaliser des économies, d'autant que vous ne risquez pas d'accident si vous n'utilisez pas votre voiture. Souscrire une simple assurance au tiers peut donc être pertinent dans le contexte actuel.
Une assurance auto au kilomètre peut également être très utile dans le contexte de la crise sanitaire, si vous roulez peu. En effet, avec cette formule, vous ne payez que quand vous roulez. Si votre voiture reste au garage, une telle assurance auto peut vous faire réaliser des économies. Pour comparer les offres d'assurance auto au kilomètre, vous pouvez vous rendre sur notre comparateur, et choisir un nouvel assureur au kilomètre qui se chargera de résilier votre ancienne assurance auto à votre place.
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