Les pharmaciens peuvent désormais réaliser des tests antigéniques pour détecter le Covid-19. Si ces professionnels ont obtenu le feu vert des autorités, ils souhaitent obtenir des moyens supplémentaires et le droit de travailler avec des infirmières libérales.
Les pharmaciens ont reçu le feu vert pour réaliser des tests antigéniques dont le résultat est connu en 20 minutes contre 24h à 48 h dans le meilleur des cas.
Si les pharmaciens peuvent pratiquer ces tests, de nombreuses officines ne sont pas encore prêtes. Certains établissements demandent des moyens supplémentaires et le droit de travailler avec des infirmières libérales.
Avec la possibilité de pratiquer des tests du Covid-19, les pharmaciens vont devoir trouver des espaces spécifiques et se former : « On nous donne la possibilité de poser un diagnostic, ça change complétement la dimension de ce qu’on confiait jusqu’à maintenant aux pharmaciens » explique à RTL Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Comme pour les tests PCR, le professionnel doit s’équiper (masque FFP2, blouse, gants et visière). Des équipements que ne pourront pas forcement obtenir les milliers d’officines du territoire.
Le syndicat a également lancé un appel pour obtenir une aide des étudiants pour épauler les pharmaciens.
Non, le test antigénique n’est pas aussi fiable que le test PCR. Comme pour le test PCR, le prélèvement s’effectue par le nez. Les tests antigéniques sont fiables mais des faux positifs sont possibles.
Les personnes symptomatiques, les moins de 65 ans et ceux qui n’ont pas de facteurs de risques sont principalement concernés par le test antigénique. Le prélèvement est mélangé dans un produit réactif. Un mélange disposée sur une bandelette. Si elle change de couleur, le test est alors positif.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient se faire dépister via des tests antigéniques, sachez que la pharmacie va directement facturer le test à l’Assurance Maladie. Le professionnel est rémunéré 34 euros par test. Une somme qui comprend le test mais aussi « les équipements, les tests et les ressources humaines » explique France Inter.
En France, l’épidémie a fait 426 morts à l’hôpital en l’espace de 24 heures. Près de 3900 malades sont hospitalisés en réanimation. Par ailleurs, 36 330 nouvelles personnes ont été déclarée positives au Covid-19. Le taux de positivité reste stable à 20,6%.
Cependant, Antoine Flahaut épidémiologiste estime sur Twitter que les 100 000 cas par jour seront détectés à la fin de la semaine.
Pour éviter la saturation des services de réanimation, Emmanuel Macron a décidé d’un reconfinement national pour une durée de quatre semaines. Un confinement plus souple que celui du printemps dernier. Les écoles, collèges ainsi que les lycées sont toujours ouverts. Les enfants de 6 ans et plus sont dans l’obligation de porter un masque en classe.
« Les usines, les exploitations agricoles, les Bâtiments et Travaux Publics continuent de fonctionner » a précisé Emmanuel Macron, ajoutant que « l'économie ne doit ni s'arrêter, ni s'effondrer ». Le télétravail doit être généralisé « partout où c'est possible ». Des propos qui ont été réitérés, cette semaine par Elisabeth Borne, ministre du travail. A noter que les agents généraux d’assurance ont été autorisés à maintenir leur activité durant cette nouvelle période de confinement.
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