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Meilleure fiscalité, une offre intéressante, il y a plusieurs raisons à acheter une voiture à l'étranger. Mais cette solution est-elle toujours intéressante financièrement ? Assurland vous explique les démarches à suivre pour acheter une voiture hors des frontières françaises.
Si vous vous lancez dans l'achat d'une voiture à l'étranger, vous devrez passer par une série de démarches administratives pour ramener la voiture en France et obtenir son certificat d'immatriculation français.
Une voiture neuve est considérée comme telle quand elle a moins de 6 mois et moins de 6 000 km au compteur.
Avant l'achat, la liste des documents à remettre au vendeur :
Après l'achat, voici la liste des documents à fournir pour immatriculer la voiture en France :
A savoir : la demande d'immatriculation d'une voiture neuve au sein de l'Europe doit se faire dans les 15 jours suivants la réception du véhicule.
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Le montant de la TVA qui s'applique est celui du pays dans lequel la voiture est immatriculée, soit en France pour une voiture destinée à rouler dans l'Hexagone. Cette taxe doit être payée dans les 15 jours consécutifs à la livraison de la voiture.
Au paiement de la TVA, l'acheteur reçoit un certificat d'acquisition pour « un véhicule terrestre à moteur en provenance de l'Union Européenne ».
Une voiture est considérée d'occasion lorsque sa date de 1ere mise en circulation date de plus de 6 mois et que la voiture a plus de 6 000 km au compteur.
Parce que l'UE estime que la TVA a déjà été payée lors de la 1ère mise en circulation de la voiture, l'acheteur d'une voiture d'occasion auprès d'un particulier n'a pas à s'acquitter de la TVA. En revanche, il doit demander un certificat fiscal d'exonération auprès des impôts.
Dans ce cas la TVA est due. L'acheteur doit ensuite faire la demande d'immatriculation en France auprès de la préfecture ou sous-préfecture de son domicile dans le mois suivant l'achat du véhicule.
Documents à fournir pour l'immatriculation :
Si toutes ces démarches vous paraissent insurmontables, sachez que vous pouvez faire appel à un mandataire auto, un expert qui connait toutes les démarches à suivre pour acheter un véhicule hors France et qui jouera les intermédiaires entre vous et le vendeur. Au-delà de l'aspect administratif, il a un devoir de conseil et peut évidemment jouer les négociateurs.
Ce dernier doit vous remettre à l'achat de la voiture :
Acheter un véhicule à l'étranger ne dispense pas de payer le malus écologique. Cette taxe s'applique en effet depuis 2008 sur tous les véhicules qui émettent un certain nombre de grammes de CO2 par kilomètre, et qui varie chaque année. En 2021, le malus écologique (ou écotaxe) s'applique à partir de 132 grammes de CO2/km, et s'échelonne, selon le niveau d'émission, entre 50 euros et 30 000 euros.
Cette taxe est payable au moment de l'immatriculation d'un véhicule. Dans le cadre d'un véhicule neuf acheté à l'étranger, l'écotaxe est donc à régler au moment où l'acheteur demande la carte grise de son véhicule. Pour les véhicules étrangers achetés d'occasion, le malus écologique s'applique également : on considère en effet qu'ils sont immatriculés pour la première fois en France (comme un véhicule neuf). En revanche, pour chaque année d'immatriculation entamée, 10% sont retranchés sur le montant du malus écologique.
Le fait d'acheter une voiture à l'étranger ne vous dispense pas d'assurer votre voiture dès lors que vous roulez avec !
En plus de la bonne affaire que vous venez de faire avec l'achat de cette voiture hors de France, soyez malin en comparant les assurances auto pour trouver la meilleure couverture au meilleur prix !
Les principales démarches incluent l'obtention du certificat de conformité européen, le paiement de la TVA si le véhicule est neuf, la réalisation d'un contrôle technique en France si nécessaire, et la demande de carte grise auprès de l'ANTS.
Les avantages peuvent inclure des prix plus attractifs, une plus grande disponibilité de certains modèles ou options, et l'accès à des véhicules non commercialisés en France.
Les risques peuvent inclure des arnaques, des véhicules accidentés ou trafiqués, des coûts supplémentaires imprévus (taxes, transport), et des démarches administratives complexes.
Il est recommandé de demander le carnet d'entretien, de vérifier les rapports de contrôle technique, et d'utiliser des services en ligne pour consulter l'historique du véhicule.
Si le véhicule est neuf (moins de 6 mois ou moins de 6 000 km), la TVA est due en France. Pour un véhicule d'occasion, la TVA est généralement payée dans le pays d'achat.
Les coûts supplémentaires peuvent inclure le transport du véhicule, les frais de douane si le véhicule provient d'un pays hors UE, les taxes, le contrôle technique, et les frais d'immatriculation en France.
Oui, il est recommandé de souscrire une assurance temporaire pour couvrir le véhicule lors de son transport jusqu'en France.
Il est essentiel de vérifier que le véhicule dispose d'un certificat de conformité européen et qu'il respecte les normes françaises en matière de sécurité et d'émissions.
Dernière mise à jour : le 28/11/2024
Le projet de loi de finances pour 2025 envisage de soumettre les voitures d'occasion à un malus écologique. Cette mesure pourrait être rétroactive, impactant les véhicules qui n'avaient pas été soumis à cette taxe lors de leur première immatriculation. Une initiative qui, si elle est adoptée, s'inscrit dans une logique de verdissement des transports, mais soulève déjà de nombreuses questions.
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