Plus de 8 millions d'offres proposées chaque année
La voiture autonome arrive, qu’on le veuille ou non. Les plus grands constructeurs d'automobiles sont déjà lancés dans ce défi de demain. Pourtant, dans la pratique, de nombreuses questions subsistent notamment celles autour de l’assurance et la responsabilité en cas d’accident.
La voiture autonome est la prochaine grande révolution du monde de l’automobile. Le marché que représente cette nouvelle technologie est colossal et les grands constructeurs ne peuvent pas rater ce virage. Elle n’arrivera pas d’un seul coup et son apparition généralisée va se faire progressivement. Actuellement, nous en sommes surtout au stade de la voiture semi-autonome. Le volant est toujours indispensable et ces voitures permettent de rouler automatiquement que sous certaines conditions pour le conducteur :
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
Pour mieux comprendre les niveaux d’automatisation de la conduite, voici les six catégories imaginées en Europe par l’OICA (Organisation internationale des constructeurs automobiles). Cette classification ressemble d’ailleurs aux cinq niveaux selon BMW.
Comme nous l’avons vu dès le niveau 3, les questionnements juridiques interviennent quand l’humain n’est plus responsable. La notion de responsabilité et l’une des problématiques principales qui animent les gouvernements pour légiférer sur ce futur usage des voitures.
« L’accident est-il dû au conducteur ou au véhicule parce que le logiciel n’a pas fonctionné comme il le devait ? » Stanislas di Vittorio, directeur général d'Assurland.com, nous explique le grand changement face à l’arrivée de la voiture autonome avec une responsabilité à déterminer :
Dans tous les cas, s’il n’y a plus de volant et de surcroît plus de conducteur, la responsabilité en cas d’accident serait portée soit au constructeur du véhicule ou au développeur de la technologie embarquée. D’ailleurs Volvo a déjà déclaré qu'il prendrait à sa charge la responsabilité en cas d’accident.
En plus de déterminer qui sera responsable en cas d’accident, des problèmes éthiques sont relevés. L’exemple type est la situation où la voiture est totalement autonome face à un danger imminent. Si un accident intervient en face, le véhicule autonome peut être face à deux tristes options :
Imaginons pour la première que le logiciel calcule une distance de freinage trop juste pour éviter l'accident en face et décide de faire dévier la voiture sacrifiant ainsi un ou plusieurs piétons sur les bas-côtés. Deuxième option, la voiture décide d’éviter les piétons mais doit aller au crash mettant en danger la vie de ses occupants. Le véhicule doit-il protéger ses passagers ou non ?
La voiture ne sera pas responsable de ce choix dans cette situation mais cela sera bel et bien l’humain qui aura configuré tel algorithme. Comment faire la part des choses donc et répondre à cette question dont les deux réponses sont inacceptables ?
Outre cette problématique primordiale en cours de discussion, pour les assurés, cette arrivée va également grandement changer la donne. Les voitures autonomes vont en effet faire diminuer drastiquement les accidents de la route et les primes d’assurance pourraient diminuer. Côté contrat d'assurance, la Grande-Bretagne avance même l’idée d’un contrat deux en un.
Le bouleversement arrivera aussi pour les assureurs. S’il n’y a plus de conducteur, la responsabilité irait au constructeur et au fournisseur du logiciel ce qui pousserait à changer le modèle de l’assurance auto. En revanche, les particuliers seraient toujours incités à s’assurer par exemple contre les piratages informatiques de leur voiture.
Tout cela n’est pas pour tout de suite, certes, mais les technologies avancent vite et les discussions doivent avancer pour être prêt lorsque la voiture 100% autonome arrivera.
Depuis plusieurs mois, la tension monte entre l'Union européenne et la Chine sur fond de guerre commerciale. Le 20 août dernier, la Commission européenne a annoncé un projet de loi visant à imposer des surtaxes allant jusqu'à 36 % sur les véhicules électriques importés de Chine. Cette mesure, destinée à contrer les subventions publiques massives de Pékin, a suscité de vives réactions, tant du côté chinois que parmi les États membres de l'UE.
Lire la suiteL'édition 2024 de l'étude annuelle de satisfaction menée par le cabinet allemand Uscale met en lumière des tendances contrastées dans l'industrie des véhicules électriques (VE). Si la satisfaction globale est en hausse, certaines marques, notamment les françaises, peinent à convaincre leurs clients.
Lire la suiteLes arnaques liées aux investissements dans les bornes de recharge électrique se multiplient en France, prenant pour cible les investisseurs attirés par les opportunités offertes par la transition énergétique. De faux projets d'investissement se propagent via des publicités trompeuses dans les médias financiers, suscitant la vigilance des autorités.
Lire la suiteDernière mise à jour : le 13/03/2024