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Vous venez de subir un sinistre et redoutez une hausse de votre prime d'assurance habitation ? Si le terme "malus" n'est pas officiellement encadré dans ce secteur, les assureurs, eux, peuvent bel et bien augmenter vos cotisations. Pourquoi ? À quelles conditions ? Et surtout, comment éviter d'en arriver là ? On vous explique ce qui déclenche un malus, ses conséquences concrètes et les bons réflexes à adopter pour rester bien assuré, au meilleur prix.
Dans les faits, le “malus” en assurance habitation désigne une hausse de votre prime. Il n'existe pas de coefficient officiel, mais les assureurs prennent des décisions tarifaires selon votre historique. En clair, si vous avez déclaré plusieurs dégâts des eaux ou un cambriolage récemment, votre contrat d'assurance habitation peut coûter plus cher l'année suivante.
Cette augmentation n'est pas systématique, mais elle reste fréquente chez les assurés ayant connu plusieurs sinistres en peu de temps, ou dont le profil est jugé “à risque” (logement mal sécurisé, déclarations suspectes, etc.).
Dans le secteur de l'assurance auto, le bonus-malus est strictement encadré : chaque année sans sinistre responsable permet de réduire votre prime, tandis qu'un accident responsable augmente votre coefficient.
L'assurance habitation ne suit aucun cadre légal identique. Chaque compagnie applique ses propres règles. Résultat : le montant de votre cotisation peut grimper de façon unilatérale, sans système de points, sans barème transparent.
Pour l'assureur, la logique reste la même : plus vous êtes perçu comme un client risqué, plus le tarif augmente. Mais en habitation, c'est souvent plus discret, et surtout, plus difficile à anticiper.
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En assurance habitation, votre prime peut augmenter sans prévenir. Ce n'est pas une erreur, mais une décision de l'assureur basée sur votre profil et votre historique. Certains comportements ou événements déclenchent des ajustements tarifaires.
Vous avez déclaré plusieurs dégâts des eaux en deux ans ? Ou subi deux cambriolages consécutifs ? Ces événements, même indépendants de votre volonté, pèsent lourd dans le calcul de votre cotisation d'assurance habitation.
L'assureur considère qu'un logement sujet à des sinistres fréquents représente un risque plus important. Il peut donc revoir votre prime à la hausse au moment du renouvellement du contrat. Et dans certains cas, il peut même refuser de reconduire votre contrat d'assurance habitation.
Un malus ne concerne pas uniquement les sinistres. Certains comportements peuvent aussi vous coûter cher :
Ces éléments, ajoutés à votre dossier, augmentent les chances d'une surprime ou d'une résiliation.
C'est la première conséquence visible : votre cotisation annuelle augmente. Après plusieurs sinistres ou incidents, l'assureur peut appliquer une surprime, c'est-à-dire un supplément de tarif qui s'ajoute à votre prime habituelle.
Ce supplément varie d'un assureur à l'autre. Certains appliquent une augmentation modérée, d'autres revoient fortement leurs tarifs. Vous pouvez vous retrouver à payer plusieurs centaines d'euros en plus par an, sans changement de garanties.
Lorsque vous changez d'assurance habitation, le nouvel assureur demande généralement un relevé d'informations. Ce document indique vos sinistres passés et toute éventuelle résiliation.
Si vous avez un profil jugé “à risque”, certains assureurs peuvent refuser de vous couvrir, ou alors vous proposer un contrat plus cher et moins protecteur. Votre marge de manœuvre se réduit, surtout si vous avez été résilié par votre précédent assureur.
Certains assureurs acceptent d'assurer un profil malussé, mais en réduisant la portée du contrat. Cela peut prendre plusieurs formes :
Autrement dit, vous continuez à payer une prime importante, mais avec une protection limitée. Un compromis peu favorable pour vous en tant qu'assuré.
Un malus en assurance habitation n'est pas une fatalité. En adoptant les bons réflexes, vous pouvez éviter une hausse de votre cotisation, préserver vos garanties et rester un profil attractif aux yeux des assureurs.
Prévenir vaut mieux que déclarer. En tant qu'assuré, vous avez tout intérêt à sécuriser votre logement pour limiter les risques. Voici quelques mesures simples à mettre en place :
Ces gestes montrent à votre assureur que vous prenez la prévention au sérieux, ce qui peut peser dans l'évaluation de votre profil.
Vous n'êtes pas obligé de déclarer chaque incident. Par exemple, un petit bris de glace réparé pour moins cher que la franchise n'apporte aucun remboursement, mais il peut malgré tout figurer sur votre relevé de sinistres.
Avant d'alerter votre assureur, posez-vous les bonnes questions :
Déclarer un sinistre inutilement peut peser lourd sur votre historique. Il est donc parfois plus judicieux de régler certains frais soi-même.
Être malussé ne signifie pas que vous ne pouvez plus vous assurer. Des solutions existent pour retrouver une assurance adaptée à votre situation, sans pour autant payer des tarifs exorbitants.
Certaines assurances habitation se spécialisent dans les profils considérés comme “difficiles”. Ils proposent des offres conçues pour les personnes :
Ces contrats sont souvent un peu plus chers, mais ils permettent de rester couvert et d'éviter une situation sans assurance, qui pourrait devenir problématique, notamment en cas de sinistre.
Utiliser un comparateur d'assurance vous donne un avantage concret : vous accédez rapidement à plusieurs devis personnalisés pour votre profil, même si vous avez un malus important.
Cela vous permet de :
C'est souvent la méthode la plus rapide pour retrouver une couverture au meilleur prix sans perdre de temps à contacter les assureurs un à un.
Oui, même sans faute de l'assuré, certains sinistres peuvent entraîner une hausse de prime. Les assureurs évaluent la fréquence des déclarations plus que la responsabilité proprement dite.
Oui, il est possible de demander une justification écrite à l'assureur. En cas de désaccord persistant, vous pouvez saisir le Médiateur de l'assurance, gratuitement, pour faire valoir votre droit.
Oui, si deux assureurs refusent votre demande, vous pouvez saisir le Bureau Central de Tarification. Il impose à une compagnie d'assurance de vous couvrir, mais uniquement en responsabilité civile.
Non, les sinistres reconnus comme catastrophes naturelles ne peuvent pas justifier l'application d'un malus, car ils relèvent d'un régime spécifique financé par une surprime mutualisée.
Oui, vous avez le droit d'exiger une explication chiffrée de la majoration. L'assureur doit vous fournir une justification claire s'il applique une augmentation significative du cout de l'assurance.
Non, le malus est lié à votre historique d'assuré, non au lieu d'habitation. Même en déménageant, votre relevé de sinistres reste pris en compte pour la tarification du nouveau contrat.
Dernière mise à jour : le 09/05/2025
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