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Responsabilités en cas d'accident sur un parking

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Un accrochage sur un parking soulève toujours la même question : qui est responsable ? Contrairement à une idée reçue, la règle du 50/50 ne s'applique pas systématiquement. La responsabilité dépend du type de parking (public ou privé), du respect des règles de priorité et de la manière dont les véhicules étaient positionnés. Les assureurs auto s'appuient sur des critères précis : véhicule en mouvement, signalisation, marquages au sol, preuves recueillies. Parfois la faute est claire, parfois elle est partagée.

Quelles sont les règles sur un parking en cas d'accrochage ?

Véhicule à l'arrêt percuté par un véhicule en mouvement

C'est le scénario le plus courant dans un parking. Vous roulez, et vous heurtez un véhicule stationné. Dans la majorité des cas, l'assurance vous tiendra pour responsable à 100 %. Pourquoi ? Parce que vous êtes en mouvement, donc vous devez anticiper et éviter les obstacles, même en manœuvre.

Mais tout dépend de la manière dont le véhicule était stationné.

  • si le véhicule était correctement garé, sur un emplacement délimité et sans gêne particulière, la règle est claire : vous êtes en tort ;
  • si en revanche, il était mal stationné (hors zone, en plein virage, trop avancé sur la voie de circulation), l'assurance peut envisager un partage des responsabilités.

Ce partage dépendra des circonstances exactes et des éléments que vous apporterez : photos, témoignages, constat détaillé. D'où l'intérêt de ne jamais négliger la façon dont le véhicule à l'arrêt était positionné.

Accrochage entre deux véhicules en mouvement

Dans le cas d'un accident entre deux véhicules en mouvement sur un parking, la question n'est plus de savoir qui bouge, mais qui a commis une faute de conduite. Lorsqu'un accrochage survient entre deux véhicules en circulation dans un parking, l'analyse se concentre sur le respect des règles de priorité, du sens de circulation, et des marquages au sol.

  • si vous circuliez dans une voie principale et que l'autre conducteur sortait d'une allée secondaire sans céder le passage, il sera présumé fautif ;
  • si l'accident a eu lieu à une intersection sans marquage, la priorité à droite s'applique, y compris dans les parkings ;
  • si l'un des conducteurs roulait à contresens ou ne respectait pas un panneau stop interne, cela pèsera directement dans l'évaluation des torts.

Les marques au sol et panneaux dans le parking ont une valeur juridique dès lors qu'ils sont visibles et cohérents. Votre assurance en tiendra compte au moment d'évaluer la scène.

Accident de parking sans tiers identifié : quelles solutions ?

Il arrive de retrouver son véhicule endommagé sur un parking sans savoir qui en est à l'origine. Dans ce cas, la prise en charge dépend directement de votre contrat d'assurance auto. Si vous êtes assuré tous risques, la garantie dommages couvre généralement les réparations, mais une franchise reste souvent à votre charge. En revanche, avec une formule au tiers simple, il n'y a pas de couverture prévue pour ce type de sinistre.

Lorsque l'auteur n'est pas identifié, vous devez rassembler toutes les preuves possibles : photos des dégâts, témoignages éventuels, ou encore vidéos de caméras de surveillance si le parking en dispose. Ces éléments permettront à votre assureur de constituer un dossier plus solide et, dans certains cas, de faciliter un recours auprès du Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) si un témoin a pu être identifié ou si des dommages corporels sont constatés.

Accidents de parking : les situations les plus courantes

Quelle responsabilité lors de manœuvres ? 

Dans un parking, certaines manœuvres sont à l'origine de nombreux accidents. Voici les cas les plus fréquents et ce que les assurances en retiennent :

  • accident en recul : si vous reculez et entrez en collision avec un autre véhicule, vous êtes généralement tenu pour responsable. Vous devez toujours vérifier l'absence d'obstacles ou de véhicules arrivant avant de manœuvrer. Même si l'autre conducteur roule vite ou ne freine pas à temps, cela ne vous décharge pas automatiquement de votre faute ;
  • sortie d'un emplacement de stationnement : en sortant d'une place, vous devez céder le passage à tous les véhicules déjà en circulation dans les allées. Si vous percutez un véhicule qui circulait normalement, vous êtes en tort. Il existe des exceptions, notamment si le véhicule arrivant circulait à contresens, ou à une vitesse excessive, mais la charge de la preuve vous incombera.

La priorité à droite dans un parking : toujours valable ?

Beaucoup d'automobilistes pensent que la priorité à droite ne s'applique qu'en ville ou sur route. En réalité, elle reste valable dans un parking ouvert à la circulation publique, sauf signalisation contraire. Concrètement, si deux véhicules arrivent en même temps à une intersection sans marquage ni panneau, celui qui vient de la droite est prioritaire.

Dans un parking privé, la situation dépend du règlement intérieur. Certaines copropriétés ou entreprises prévoient un sens de circulation ou une priorité clairement définie par des panneaux. Dans ce cas, la priorité à droite peut être écartée si des règles spécifiques sont établies.

En cas d'accident, l'assureur examine si la priorité a été respectée. Si vous ne cédez pas le passage à un véhicule venant de droite, votre responsabilité sera retenue. Toutefois, si la signalisation est absente ou peu visible, il peut y avoir discussion et parfois partage des torts.

Accident en reculant sur un parking : qui est responsable ?

Un accrochage en reculant fait partie des situations les plus fréquentes dans un parking. La règle est stricte : le conducteur qui recule est presque toujours considéré responsable. En effet, la manœuvre implique une vigilance accrue et l'obligation de s'assurer que la voie est totalement libre avant de l'effectuer.

Même si l'autre véhicule circule vite ou ne freine pas à temps, cette circonstance ne suffit généralement pas à exonérer le conducteur en recul. L'assureur estimera qu'il devait anticiper ce risque et ne reculer qu'en toute sécurité.

Il existe  des cas particuliers où la responsabilité peut être partagée. Par exemple, si deux véhicules reculent en même temps et se percutent, les assureurs retiennent souvent une répartition 50/50. La présence de témoins, de photos ou d'une caméra de surveillance reste alors déterminante pour appuyer votre version des faits.

Parking public ou privé : quelles différences pour l'assurance ?

La responsabilité dépend aussi du lieu de l'accident. Les assureurs distinguent plusieurs types de parkings :

  • parking public : il s'agit d'un espace relevant de la voie publique (rue, parking municipal). Dans ce cas, le Code de la route s'applique intégralement ;
  • parking privé ouvert au public : c'est le cas des parkings de supermarchés ou de zones commerciales. Même si l'espace appartient à une société privée, les règles de circulation et la signalisation sont opposables aux conducteurs ;
  • parking privé fermé (copropriété, entreprise, résidence) : l'accès est réservé aux usagers autorisés. Ici, les assureurs s'appuient sur le règlement intérieur du parking lorsqu'il existe. À défaut, la responsabilité est évaluée au cas par cas, sur la base des usages et des preuves disponibles.

En pratique, cela signifie que le Code de la route n'a pas toujours la même portée selon que vous êtes sur un parking public ou privé. Dans un parking fermé sans signalisation, par exemple, l'analyse des torts se fonde davantage sur le comportement des conducteurs et sur les témoignages que sur des règles strictes de priorité.

Comment réagir après un accident dans un parking ?

Étapes immédiates sur place

Dans les minutes qui suivent un accrochage, chaque geste compte. Pour défendre vos droits et éviter un malus injustifié, voici ce que vous devez faire immédiatement :

  • sécurisez la zone : allumez vos feux de détresse, installez un triangle si nécessaire et restez calme. Votre priorité est d'éviter un suraccident ;
  • identifiez les témoins : si des personnes ont assisté à la scène, demandez-leur nom, téléphone et email. Leur témoignage pourra faire la différence si la responsabilité est contestée ;
  • prenez des photos : documentez les dégâts, la position des véhicules, les marquages au sol, la signalisation et l'environnement général. Plus vous êtes précis, plus votre dossier sera solide ;
  • faites un croquis du sinistre : même si vous prenez des photos, un schéma reste indispensable pour visualiser les positions avant et après l'impact ;
  • vérifiez les éléments du parking : regardez s'il y a des panneaux de signalisation, un sens de circulation, ou des marques au sol effacées. Ces éléments peuvent influer sur la décision de l'assureur ;
  • remplissez un constat amiable, même en cas de désaccord : c'est le document de référence que les compagnies utilisent pour établir les responsabilités. Notez vos observations dans la zone "remarques" si vous n'êtes pas d'accord avec l'autre conducteur.
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Bon à savoir :

ne signez jamais un constat sous la pression. Mieux vaut ne rien signer du tout que d'accepter des informations inexactes.

Délit de fuite en cas d'accident sur un parking : que faire ?

Il arrive que l'autre conducteur ne laisse aucune trace ou prenne la fuite. Dans ce cas, il faut agir rapidement et suivre une procédure précise :

  • déclarez le sinistre à votre assureur dans un délai de 5 jours ouvrés. Ce délai est légal, au-delà, votre prise en charge peut être refusée ;
  • déposez plainte pour délit de fuite dans les 24 à 48 heures auprès du commissariat ou de la gendarmerie. Joignez une copie de la plainte à votre déclaration d'assurance ;
  • si le conducteur est inconnu et non identifié, votre recours dépendra de votre contrat. Si vous êtes assuré tous risques, votre garantie "dommages" peut couvrir les réparations, sous réserve de franchise. En revanche, si vous êtes au tiers, vous devez faire appel au Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO). Ce dernier n'intervient que si le dommage corporel est grave, ou si vous avez identifié au moins un témoin. Dans tous les cas, il faudra fournir un maximum d'éléments pour prouver la réalité de l'accident : photos sur place, témoignages écrits, voire un numéro de plaque d'immatriculation si vous avez pu le relever.

Pour que votre dossier soit recevable, vous devez apporter des preuves solides. Des photos prises sur place, des témoignages ou même l'enregistrement d'une caméra de surveillance renforcent considérablement votre demande.

Essayez de rassembler toutes les pièces justificatives : le constat amiable, le dépôt de plainte en cas de délit de fuite, ainsi que les factures ou devis liés aux réparations. Plus votre dossier est précis et complet, plus vos chances d'obtenir une indemnisation sont élevées.

Comment contester une décision d'assurance ?

Votre assureur vous juge responsable, mais vous estimez que ce n'est pas justifié ? Il est possible de contester la décision. Voici comment procéder :

  • demandez une expertise contradictoire : vous pouvez solliciter un expert indépendant pour contester les conclusions de l'assurance. L'expert de votre compagnie n'est pas le seul à pouvoir statuer ;
  • engagez une médiation : chaque assureur est tenu de proposer un médiateur. Cette étape permet souvent de résoudre un désaccord sans aller au tribunal ;
  • saisissez la justice si nécessaire : en dernier recours, vous pouvez porter l'affaire devant le tribunal judiciaire. C'est le juge qui tranchera en fonction des preuves et du droit.

Pour maximiser vos chances de succès, appuyez-vous sur des décisions de jurisprudence comparables à votre situation, qu'il s'agisse d'un accident survenu lors d'un recul, d'une portière ouverte ou d'un stationnement gênant. Ces précédents renforcent la crédibilité de votre argumentation. Parallèlement, veillez à constituer un dossier solide comprenant des photos, le constat amiable, des témoignages, d'éventuelles vidéos, le règlement intérieur du parking ou encore une expertise indépendante. Chaque élément ajouté vient consolider votre position face à l'assureur.

Contester une décision peut être long et exigeant, mais si vous présentez des preuves précises et des arguments étayés, vous disposez de réelles chances de faire valoir vos droits.


Foire aux questions

Délit de fuite après un accrochage : que risque un conducteur mineur ?

Un conducteur mineur qui commet un délit de fuite s'expose aux mêmes sanctions qu'un adulte : jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. Son permis de conduire peut être suspendu ou annulé, avec interdiction de le repasser pendant plusieurs années. L'assurance auto peut également refuser de couvrir les dommages, ce qui entraîne une prise en charge personnelle des réparations et des indemnisations.

Qui est en tort lors d'un coup de portière sur un parking ?

Lorsqu'une portière est ouverte et heurte un autre véhicule, c'est presque toujours la responsabilité du conducteur qui ouvre la portière qui est retenue. La loi impose en effet de s'assurer que la voie est libre avant d'ouvrir. Mais, si l'autre voiture circulait à vitesse excessive ou de manière dangereuse, l'assureur peut envisager un partage des torts (50/50). La décision dépendra alors des preuves disponibles : constat, témoignages ou vidéos de surveillance.

Peut-on utiliser une caméra embarquée (dashcam) comme preuve pour l'assurance ?

Oui, une vidéo de dashcam peut être utilisée pour appuyer un dossier d'assurance, à condition qu'elle soit datée et exploitable. Elle peut aider à établir les circonstances d'un accident et à identifier un véhicule en cas de délit de fuite. En revanche, certaines compagnies n'acceptent pas la vidéo comme seule preuve, surtout si elle ne montre pas clairement les responsabilités.

Un piéton blessé dans un parking est-il toujours indemnisé par l'assurance auto ?

En principe, un piéton victime est systématiquement indemnisé par l'assurance auto du conducteur responsable, grâce à la loi Badinter de 1985. Même si le piéton a commis une imprudence, il bénéficie d'une protection renforcée. Seules des fautes intentionnelles graves (comme un comportement volontairement dangereux) peuvent réduire ou exclure l'indemnisation



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