Plus de 8 millions d'offres proposées chaque année
En cas d’accrochages au volant de votre automobile, il existe une procédure méconnue qui peut toutefois s’avérer vraiment intéressante : il s’agit du recours direct. Elle consiste à s’adresser directement à l’assureur de la partie adverse en cas d’accident non responsable. Coup de projecteur.
Il est possible de considérer que vous avez été victime d’un accrochage sans aucune responsabilité de votre part dans les circonstances suivantes :
Dans ces circonstances spécifiques, la procédure dite de « recours direct » peut s’avérer particulièrement intéressante. A la condition d’avoir un tiers identifié et un constat amiable qui établit votre absence de toute responsabilité, elle permet de s’adresser directement à l’assureur de l’autre partie plutôt qu’à votre propre assureur, et ce, dans le but de bénéficier d’une indemnisation.
Grâce à Assurland.com, comparez gratuitement vos assurances personnelles en quelques minutes pour être protégé au meilleur prix !
De manière classique, en l’absence de recours direct et si vous êtes victime d’un accident non responsable, votre assureur va contacter l’assureur de la partie adverse une fois le sinistre déclaré. Ce rapport entre les assureurs sera alors régi par un texte particulier, à savoir la Convention d'Indemnisation directe de l'assuré et de Recours entre Sociétés d'Assurance automobile, également dénommée « Convention IRSA ».
Créé en 1968, ce texte vise à faciliter le règlement des dommages matériels causés par un accident de la circulation mais il ne peut vous être opposé en tant qu’assuré.
Le recours direct quant à lui découle de l’article 1 240 du Code civil mais aussi de l'article 124-3 du Code des assurances disposant ce qui suit :
Le tiers lésé dispose d'un droit d'action directe à l'encontre de l'assureur garantissant la responsabilité civile de la personne responsable.
L'assureur ne peut payer à un autre que le tiers lésé tout ou partie de la somme due par lui, tant que ce tiers n'a pas été désintéressé, jusqu'à concurrence de ladite somme, des conséquences pécuniaires du fait dommageable ayant entraîné la responsabilité de l'assuré.
Avec le recours direct, il est indispensable de prendre contact avant la fin du délai de déclaration de 5 jours avec un réparateur et un expert indépendant qui lancera la procédure et invitera l’adversaire à prendre part à une expertise contradictoire si nécessaire.
En cas de préjudice matériel par suite d’un accident de la route, le règlement des dommages constitue la première préoccupation des parties. Or, le recours direct ne nécessite pas un temps plus long pour sa résolution.
Si un désaccord apparaît, l’assureur de la partie adverse peut intenter une action devant le juge de proximité, le Tribunal d’Instance (TI) ou le Tribunal de Grande Instance (TGI) selon le montant du litige. Mais, en pratique, une telle initiative est rarissime.
Notez enfin que le recours direct présente quelques avantages appréciables :
À partir de ce mardi 1er octobre, un premier tronçon de 1,3 km du boulevard périphérique parisien passera de 70 km/h à 50 km/h. Cette décision, motivée par des raisons de sécurité routière et de réduction de la pollution, suscite une vive controverse. Les partisans saluent une avancée environnementale, tandis que les opposants dénoncent une mesure qui risque d'aggraver les embouteillages.
Lire la suiteFace à la montée des enjeux environnementaux et à la nécessité de mieux réguler l'espace urbain, la mairie de Paris a décidé de réajuster ses tarifs de stationnement pour les véhicules les plus polluants. À partir du 1er octobre 2024, les SUV hybrides seront désormais soumis à une nouvelle grille tarifaire. Cette mesure s'inscrit dans une politique plus large visant à réduire l'encombrement de ces véhicules massifs dans les rues parisiennes.
Lire la suiteL'ampleur des fraudes aux examens du permis de conduire suscite une vive inquiétude en France, notamment dans la région lyonnaise où des dizaines de permis ont été annulés ces derniers mois. Ce phénomène, loin d'être isolé, révèle les failles du système et pose de sérieuses questions sur la sécurité routière. En cause : des réseaux organisés qui tirent profit de la faiblesse des contrôles pour permettre à des individus de décrocher leur permis sans avoir réellement passé les épreuves. Retour sur un problème grandissant aux répercussions multiples.
Lire la suiteDernière mise à jour : le 29/02/2024