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Le nouveau contrôle technique : plus long, plus cher, plus de contre-visites

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Dans un souci d’uniformisation du contrôle technique en Europe, une directive européenne fait évoluer cet examen technique des voitures, et ce dès le 20 mai 2018. Le nouveau visage du contrôle technique impliquera la hausse de son coût pour les automobilistes. Voici pourquoi le CT vous coutera plus cher.

Le nouveau visage du contrôle technique

Afin de réduire le nombre de décès sur les routes et la pollution émanant des voitures, les députés européens ont décidé de renforcer les contrôles techniques de nos voitures.

Aujourd’hui soumis à 124 points de contrôle répartis en 2 catégories de risques, le nouveau contrôle technique qui fera son apparition dès mai 2018 proposera 132 points de contrôles. Le nombre de défaillances augmente lui aussi passant de 453 à 606, répartis en 3 catégories : les défaillances mineures (139), majeures (340) et critiques (127), précise le Figaro.

Voici une liste non exhaustive des détails des défaillances cités dans la directive européenne :

Défaillances mineures : Ce sont celles qui n’ont pas d’incident notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement. En cas de défaillances mineures uniquement, le contrôle technique est validé et n’implique pas de contre-visite.

Exemples :

  • Documents du véhicule illisibles ou comportant des imprécisions matérielles
  • Pertes d’huile trop importantes au niveau du compresseur
  • Réservoir légèrement endommagé ou présentant une légère corrosion

Défaillance majeures : Ce sont celles qui sont susceptibles de compromettre la sécurité du véhicule, d’avoir une incidence négative sur l’environnement et de mettre en danger les autres usagers de la route. En cas de défaillances majeures, le contrôle technique a échoué et implique une contre-visite dans les 2 mois.

Exemples :

  • Plaque(s) manquante(s) ou mal fixée(s) qui risque(nt) de tomber
  • Fonctionnalités du frein réduites
  • Dommage externe susceptible de nuire au bon fonctionnement du système de freinage
  • Usure ou corrosion fortement avancée des câbles de freins

Défaillance critiques : Ce sont celles qui constituent un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou qui ont un impact sur l’environnement qui impliquent l’interdiction de l’utilisation du véhicule. En cas de défaillances critiques, le contrôle technique a échoué et implique des réparations et une contre-visite le jour-même.

Exemples :

  • Risque imminent de défaillance ou de rupture des conduites rigides des freins
  • Effort de freinage inexistant sur une ou plusieurs roues
  • Fonctionnalité de la direction affectée
  • Visibilité fortement entravée à l’intérieur de la zone balayée par les essuie-glaces.

Si pour les défaillances majeures les conducteurs auront 2 mois pour effectuer les réparations, les défaillances critiques exigeront une réparation dans la journée ! Concrètement, si votre contrôle technique dévoile une ou plusieurs défaillances dites « critiques » à 15 heures, vous serez dans l’obligation de les faire réparer et contrôler à nouveau dans la même journée.

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Vers une hausse des contre-visites et du prix

Selon Éric Sarfati, président de SGS France, le taux de contre-visite qui s’élève actuellement à 18 % dans les centres du même nom devrait augmenter à près de 50 % avec le nouveau contrôle technique.

Parallèlement, la hausse du nombre de points de contrôle devrait largement rallonger l’examen technique de chaque véhicule, entrainant logiquement la baisse du nombre de véhicule contrôlés chaque jour. Conséquences : les centres de contrôles techniques devraient augmenter leurs tarifs pour compenser la baisse du rythme de travail. Idem pour les contre-visites qui risqueront d’être désormais tarifées.

Enfin, la directive prévoit que le personnel chargé des contrôles techniques soit « hautement qualifié », impliquant l’intégration d’un système de formation initiale ainsi que des formations continues périodiques. Une décision qui devrait également avoir un cout sur le tarif du contrôle technique.